[Cyclo-cross] Marie Schreiber : «Une course étrange»

Classée sixième samedi à Val di Sole (Italie) pour la 10e manche de la Coupe du monde, Marie Schreiber remonte au septième rang.

Encore un top 10 pour Marie Schreiber en Coupe du monde. C’était attendu mais encore faut-il pouvoir concrétiser ses plans, ce qui n’est jamais évident en Coupe du monde. Encore moins lorsqu’on a affaire à un parcours verglacé, par conséquent très délicat à négocier. Le circuit de Val di Sole merveilleusement enneigé s’est transformé en patinoire. Classée sixième à l’arrivée, la Luxembourgeoise de l’équipe Tormans CCT s’en est donc bien tirée!

«C‘était une course très spéciale et vraiment dangereuse. En tant que spectateur, cela peut sembler assez facile et amusant, mais je peux vous dire que la course était à l‘opposé», nous disait-elle samedi.

L’exemple de Fem van Empel, violemment projetée au sol est assez parlant. Idem dans la course messieurs pour le Belge Emi Iserbyt. Bref, les concurrents marchaient sur des œufs… «Le parcours était tellement glacé, tellement glissant, surtout dans les virages, car on n’avait aucun grip, qu’il fallait être très attentif. C’était une course étrange, car personne n’est habitué à ce genre de conditions, c’était nouveau pour tout le monde. Les conditions sont probablement parmi les plus difficiles pour faire du vélo, c’était donc un parcours si exigeant», poursuivait Marie Schreiber.

Je savais que je ne pouvais plus rattraper les filles placées devant moi, donc je n’ai pas pris de risques dans les virages.

Force est de constater que de son côté, elle ne s’en est pas mal tirée… Elle reprenait : «Pour moi ça s’est plutôt bien passé, après deux tours, je savais que je ne pouvais plus rattraper les filles placées devant moi, donc je n’ai pas pris de risques dans les virages. J’ai perdu du temps, mais ce n’était pas si important pour moi. Je voulais juste rester en sixième position, faire en sorte que ceux qui me suivent ne puissent pas me rattraper. Je voulais surtout rouler une course propre sans tomber. Même si c’était donc une course étrange, je suis heureuse de l’avoir faite et heureuse de la façon dont ça s’est passé pour moi.» Du coup, Marie Schreiber prenait la deuxième place du classement espoirs. En effet, Puck Pieterse, première de ce classement annexe, n’a que vingt ans…

Au classement général, elle figure désormais à la 7^e place et figure première des «non-Néerlandaises»…

Marie Schreiber (19 ans) sera évidemment au départ de la 11^e manche, le 26 décembre à Gavere (Belgique) où plusieurs absentes de ces deux dernières manches à Dublin, puis à Val di Sole) devraient reprendre le fil de la compétition. Vrai que la saison est encore longue mais désormais, l’espoir luxembourgeoise de l’équipe Tormans est très bien implantée dans le top 10 mondial féminin.