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Championnats du monde : les garçons donnent le ton


Championnats du Monde en petit bassin à Doha – Emmenés par Raphaël Stacchiotti, qui améliore son record national du 100 mètres dos, les Luxembourgeois ont réussi leur entrée en matière.

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Raphaël Stacchiotti a eu le nez creux en décidant de s’aligner sur le 100 m dos plutôt que sur le 200 m nage libre. (Photo : Julien Garroy)

Avant l’entrée en lice des jeunes filles, aujourd’hui, ce sont les garçons qui ont ouvert le bal, à l’occasion de la première journée des Mondiaux en petit bassin. Et dès cette entrée en matière, il y a des motifs de satisfaction. Avec, notamment, un record national pour Raphaël Stacchiotti.

Il y a encore quelques semaines de cela, Raphaël Stacchiotti était dans l’inconnu. Une préparation perturbée, une année compliquée durant laquelle il n’a pas pu vraiment s’exprimer, et des championnats de France qui se présentaient à lui sans qu’il sache trop à quoi s’attendre. Mais depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et le nageur de Marseille a refait le plein de confiance avec des France réussis au cours desquels il a confirmé son titre national du 200 m 4 nages en s’offrant, avec la manière, le scalp d’un certain Yannick Agnel.

Hier, Raphaël Stacchiotti débutait ces Mondiaux avec le 100 m dos. Pourquoi cette distance ? Lui-même ne s’en souvient plus exactement : « En fait, j’avais le choix entre le 200 m nage libre et le 100 m dos, le jour des engagements, j’ai choisi le dos, c’est tout », confie l’Ettelbruckois.

Finement joué, puisqu’il a été le premier de la délégation luxembourgeoise à améliorer un record national. En effet, en 53″79, il améliore son chrono de référence qui datait des championnats d’hiver en 2011. Et pourtant, tout n’a pas été parfait. Loin de là : « Je voulais tenter de battre le record mais pendant la course, j’ai fait pas mal d’erreurs. Si je regarde dans le détail, j’ai raté deux virages et deux reprises de nage. Sur trois, cela commence à faire beaucoup ! »

En tout cas, cela montre qu’il y a encore de la marge pour aller plus vite. Et pour Raphaël Stacchiotti, l’objectif « bien démarrer la compète et si possible faire un meilleur temps » est entièrement réussi.

De quoi le mettre en confiance avant sa prochaine sortie, les séries du 200 m 4 nages, demain matin : « Un peu de repos, cela va faire du bien ! »

Quand Raphaël Stacchiotti est là, Laurent Carnol n’est jamais bien loin. Son complice de toujours a également fait son entrée dans la compétition. Et celui qui s’était distingué il y a quelques semaines aux championnats universitaires britanniques a sortir une perf très correcte sur le 100 m brasse, qu’il a bouclé en 59″83, soit à 23 centièmes de son record national. « Ce n’est pas génial mais pas catastrophique non plus. Je voulais rester sous la minute, j’y suis parvenu. Maintenant, c’est dur de juger où je me situe. Il nous manque presque un mois de préparation par rapport aux autres années. Mais le temps correspondait à peu près à ce que j’attendais. De toute façon, je ne suis pas assez fort pour avoir de grands objectifs en petit bassin. Et je serai content quand on attaquera la saison en grand bassin », confie-t-il.

Pour lui également, le prochain rendez-vous est fixé à demain, avec sa spécialité : le 200 m brasse.

> Henx, grands débuts plutôt réussis

Si les deux premiers sont rompus aux grandes compétitions, ce n’est pas le cas pour Julien Henx, qui découvrait hier le très haut niveau mondial en petit bassin. Et le Dudelangeois était plutôt intimidé : « J’étais très nerveux ce matin. La piscine était très impressionnante et les nageurs ne sont pas ceux que l’on croise à des championnats d’Europe », indique Henx, qui s’alignait hier sur le 200 m nage libre. « Mon premier 100 m était bon mais par la suite, l’entraînement m’a manqué. En plus, celui qui a gagné ma série a terminé avec le deuxième temps total, si bien que j’avais l’impression de nager super doucement, en me retrouvant à 3″5 derrière après seulement 100 m ». Mais finalement, le chrono n’est pas si mal que cela, puisqu’il passe pour la seconde fois sous la barrière des 1’50 », avec un temps de 1’49″97 : « Au vu de mon entraînement, on peut dire que cela s’est très bien passé ». Et pour lui, la suite du programme est ce matin, avec les séries du 50 m nage libre. Une distance sur laquelle il annonce la couleur : « Je veux améliorer mon record national ». Objectif 22″23, donc.

Outre Julien Henx, Monique Olivier et Julie Meynen feront leur entrée dans la compétition aujourd’hui. En espérant que la bonne tendance se confirme.

De notre journaliste Romain Haas

 

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