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[BGL Ligue] DN : les «vieux» pompiers de service s’en foutent de la réforme des retraites


Olivier Ciancanelli, un point sur 15 possibles, vise sa première victoire. (Photo : jeff lahr/tageblatt)

BGL LIGUE Dimanche, Ciancanelli (Mondercange) reçoit Bossi (Hostert) et les deux «anciens» sont à la recherche d’un succès déclic pour lancer l’opération maintien.

Leur cause n’a pas avancé. Deux des entraîneurs lancés dans une croisade informelle contre le jeunisme ambiant incarné par une multitude de techniciens de moins de 35 ans (Bensi au Fola, Kakoko à Pétange et Alves à Etzella) n’ont toujours pas gagné et cela commence à leur peser autant qu’à leurs clubs respectifs au moment de s’affronter, ce dimanche.

3Olivier Ciancanelli, 60 ans, arrivé le 20 février, a cumulé un nul et quatre défaites et vu plonger le FC Mondercange, 11e avec deux points d’avance sur le barragiste quand il l’a repris, à la 13e place avec un point de retard sur le premier non-relégable. Rien de terrifiant mais, décidément, la tendance ne parvient pas à s’inverser… Pareil pour Henri Bossi, 65 ans, appelé à la rescousse le 6 mars et qui en est, lui, à un nul et deux défaites et n’est pas encore parvenu à extirper l’US Hostert de la 15e place avec un point de plus désormais (quatre) à reprendre au premier non-relégable.

Pour boucler la boucle, un autre barragiste, Käerjeng, a lui décidé de donner les clefs à Manuel Peixoto, 66 ans, en espérant que les résultats viennent plus rapidement. Mais la DN se concentrera sur la petite «guerre» des anciens, dimanche, après que Mondercange en a pris quatre à Mondorf et Hostert six à Niederkorn, mercredi soir. «C’est quoi un ancien?», s’agace Bossi. «Moi, je suis toujours bien dedans. Les deux coaches qui m’ont succédé sur ce banc avaient vingt ans de moins que moi (NDLR : René Peters puis Lars Schäfer) et au final, ça a donné quoi? Là, j’espère juste que mes joueurs ont la même énergie que moi!»

Je ne veux pas claquer au bord du terrain à cause du sport

L’énergie, c’est aussi vers cela que revient Olivier Ciancanelli au moment d’évoquer son état d’esprit du moment. «On est toujours dans le dur, c’est stressant. C’est pour ça que je vais courir. Il faut une bonne santé physique, sinon tu ne tiens pas! Je ne veux pas claquer au bord du terrain à cause du sport.»

La réforme des retraites qui met la France dans tous ses états, de l’autre côté de la frontière, ne passera pas par eux. Pas question d’abandonner, quel que soit leur degré d’analyse des difficultés rencontrées. «Les gars sont plein de bonne volonté et de motivation, mais c’est toujours la naïveté qui nous coûte des points», égrène Ciancanelli. «Moi, je savais que cette année, ce serait très très dur mais là, à Mondercange, on n’a plus le choix. On doit gagner. Un point, c’est le minimum vital», avance Bossi. Au même moment, Manuel Peixoto commencera de son côté sa mission sauvetage au Fola.

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