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NBA: les Lakers et le Heat entrevoient les finales de conférences


Lebron James monte au panier face aux Warriors (Photo : AFP)

Les Lakers, sauvés par l’inattendu Lonnie Walker, intenable au dernier quart-temps, ont battu à l’arraché les Warriors (104-101) et ne sont plus qu’à une victoire de la finale de conférence Ouest, tout comme le Heat à l’Est, solide vainqueur des Knicks (109-101) lundi.

Golden State, champion sortant, est proche de la sortie, New York est également dos au mur. Ils devront d’abord remporter le cinquième match sur leur parquet mercredi, puis les deux suivants pour espérer inverser une situation compromise. Dans l’histoire de la ligue, ce scénario s’est déjà produit: 13 fois, une équipe menée 3-1 s’est finalement imposée 4-3, l’exploit le plus retentissant restant celui de Cleveland, sacré champion en 2016 aux dépens de Golden State.

A l’époque, LeBron James avait su monter dans la stratosphère pour y guider ses Cavs. Stephen Curry devra l’imiter, lui qui évolue pourtant déjà à un très haut niveau, en témoigne son triple-double du soir (31 pts, 14 passes, 10 rbds). Mais le meilleur shooteur à trois points de l’histoire a été trop maladroit (3/14) à l’exercice pour embellir sa performance, ratant aussi trois tentatives près du cercle, chose inhabituelle pour lui et rédhibitoire pour son équipe.

Ses Warriors sont aussi tombés sur un redoutable « facteur X » en la personne de Lonnie Walker, auteur de l’intégralité de ses 15 points dans l’ultime période, et qui a tout changé pour les Lakers qui avaient compté 12 unités de retard en fin de troisième quart-temps.

« Un combat de boxe »

« Je lui ai dit « Lonnie, soit prêt. Nous aurons besoin de toi à un moment ou à un autre ». Il a su être prêt quand on l’a appelé. Nous n’aurions pas gagné ce match sans « LW » ce soir, c’est certain », l’a salué James (27 pts, 10 rbds, 6 passes) toujours aussi prépondérant à 38 ans.

« Il a eu un impact énorme. La plupart du temps, c’est ce qui se passe dans les playoffs. Le match est serré et là quelqu’un entre en jeu, sans qu’on s’attende à ce qu’il ait un impact. Le quatrième match a été celui de Walker », a abondé le coach des Warriors Steve Kerr, mine abattue. L.A. pourra aussi remercier Austin Reaves, autre second couteau affûté qui s’est montré lui très précieux tout du long (21 pts). Car Anthony Davis a été intermittent en inscrivant 19 de ses 23 points en première période (15 rbds) et D’Angelo Russell fut inexistant (1/10 aux shoots, 4 pts).

Surtout, les Lakers n’ont rien lâché, même sous les coups de boutoir de Golden State. « Nous sommes une équipe résiliente. Nous nous sommes battus. C’est un match de 48 minutes, un combat de boxe de 12 rounds. Nous sommes restés debout et nous avons réussi à nous en sortir », a résumé James.

Brunson esseulé

La frustration doit tout de même prédominer dans les rangs des Warriors, qui pensaient bien récupérer l’avantage du terrain en tirant les bénéfices de judicieux ajustements tactiques opérés par Steve Kerr, avec la titularisation de Gary Payton II (15 pts), Draymond Green étant de surcroit dans le coup (8 pts, 10 rbds, 7 passes), à l’image d’une superbe feinte qui lui a ouvert la voie vers le panier.

A Miami, ce sont les efforts conjugués de Jimmy Butler et de Bam Adebayo qui ont eu raison de ceux de Jalen Brunson pour permettre au Heat de confirmer son break. Le premier a montré l’exemple des deux côtés du terrain (27 pts, 9/17 aux tirs, 10 passes, 6 rbds, 2 contres), semblant rétabli d’une torsion de la cheville droite il y a une semaine. Le second, pas toujours à la fête offensivement dans cette série, a été dans le coup cette fois (23 pts, 13 rbds).

Kyle Lowry (15 pts) a aussi contribué en sortie de banc, les remplaçants apportant 32 pions au total, quand ceux des Knicks ont au contraire été discrets (10 pts). Toujours aussi généreux dans l’effort, Jalen Brunson a fini meilleur marqueur (32 pts) et passeur (11) du match, mais NY a le plus souvent couru derrière le score.

A son relais, RJ Barrett (24 pts) et Julius Randle (20 pts, 9 rbds) n’ont certes pas démérité, mais les limites des Knicks en attaque sont apparues une nouvelle fois criantes.

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