Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
L’Allemand Nico Denz (Bora) a remporté sa deuxième étape en trois jours dans le Tour d’Italie samedi à Cassano Magnago au terme d’une échappée au long cours sous une pluie battante.
Denz s’est imposé à la photo finish dans cette 14e étape devant le Canadien Derek Gee (Israel PT).
Les deux coureurs faisaient partie d’une échappée de 27 qui s’était détaché pratiquement dès le début de l’étape, avant de se fractionner en plusieurs petits groupes.
Le peloton était pointé à plus d’un 18 minutes au moment où le vainqueur a franchi la ligne.
Thomas laisse filer le maillot rose
Dans le même temps, Bruno Armirail est devenu le premier Français depuis Laurent Jalabert en 1999 à endosser le maillot rose à l’issue de cette 14e étape où le coureur de Groupama-FDJ a fait partie de l’échappée.
Le champion de France du contre-la-montre, qui a terminé dans un petit groupe à 50 secondes du vainqueur du jour, prend la tête du classement général avec un peu moins de deux minutes d’avance sur le Britannique Geraint Thomas, arrivé loin derrière dans le peloton des favoris.
«Ce n’était pas vraiment le plan, le but était de prendre l’échappée et de viser la victoire d’étape. Je n’arrive pas à réaliser que je prends le maillot rose, je n’en reviens pas», a-t-il commenté, pouce et poing levé sur le podium.
«Pour l’équipe, c’est super et pour moi c’est un rêve», a expliqué Bruno Armirail (Photo : AFP).
«C’est devenu une réalité dans les cinq derniers kilomètres, avant je n’y pensais pas vraiment. Pour l’équipe, c’est super et pour moi c’est un rêve», a-t-il ajouté.
Si une victoire finale est difficilement envisageable pour le Haut-Pyrénéen dans ce Giro, surtout au vu de la troisième semaine très montagneuse qui attend le peloton, c’est une belle récompense pour celui qui réalise un Tour très abouti.
En plus de tenir son rôle d’équipier de Thibaut Pinot, comme la veille dans le premier col, il s’est classé cinquième du deuxième contre-la-montre dimanche dernier.
Le coureur de 29 ans, qui n’a gagné aucune course en professionnel hormis son titre national dans le chrono, était 23e au classement général au matin de l’étape samedi avec 18 minutes et 37 secondes de retard sur Geraint Thomas.
Aucun Français n’avait endossé la tunique rose depuis 1999 lorsque Laurent Jalabert avait porté le maillot pendant huit étapes, avant de le céder à l’Italien Marco Pantani.
Au bon souvenir de Bob Jungels
Côté luxembourgeois, Alex Kirsch (Trek-Segafredo) a pris la 98e place au sein du peloton maillot rose, juste devant Bob Jungels (Bora). Michel Ries est arrivé juste un peu plus loin, à la 125e place (à 22’45).
Ce dimanche, la 15e étape (Seregno-Bergame : 195 km) va rappeler de bons souvenirs à un certain Bob Jungels, puisque c’est à Bergame, sur un tracé similaire, qu’en 2017, il remportait une très belle étape. Et s’il recommençait?
(AFP/LQ)
