La France et le Luxembourg se sont accordés, ce lundi, pour porter de 29 à 34 jours le nombre de jours de télétravail annuel auquel les frontaliers français auront droit dès 2023, tout en restant imposés au Luxembourg.
Ce n’est pas une surprise puisque ce nouvel accord bilatéral pour augmenter le nombre de jours de télétravail accordé aux frontaliers français avait déjà été annoncé à la dernière Commission intergouvernementale franco-luxembourgeoise en octobre 2021. Une simplification d’un point de vue administratif pour les entreprises luxembourgeoises avait d’ailleurs été votée en France le 13 octobre dernier.
Mais l’avenant signé ce lundi par les ministres des Finances des deux pays concernés est une avancée concrète de plus. Il devra encore être ratifié dans chacun des États, précise le ministère des Finances luxembourgeois. Ces dispositions, explique-t-il encore, ont vocation à bénéficier essentiellement aux nombreux frontaliers qui se rendent quotidiennement au Luxembourg pour y travailler. Elles pourront s’appliquer à compter des revenus perçus en 2023, le temps de définir, avant la fin de l’année 2024, une solution pérenne.