Le long métrage fantastique Conann, réalisé par le cinéaste français Bertrand Mandico et produit par Les Films Fauves, vient de s’ajouter aux nouvelles sélections officielles de la 76e édition du Festival de Cannes.
Parcourant les abîmes, le chien des enfers Rainer raconte les six vies de Conann, perpétuellement mise à mort par son propre avenir, à travers les époques, les mythes et les âges. Depuis son enfance, esclave de Sanja et de sa horde barbare, jusqu’à son accession au sommet de la cruauté aux portes de notre monde.
Le pitch du film met tout de suite en alerte, et les photos dévoilées le confirment : attention, le grand public n’est pas le public cible de ce film. Et c’est à ce titre que le film sera projeté à la Quinzaine des cinéastes, section parallèle du Festival de Cannes qui a pour vocation de faire découvrir un large spectre de films pour mettre en valeur les pratiques les plus singulières et visionnaires du cinéma contemporain.
Il s’agit du quatrième film luxembourgeois en sélection au Festival de Cannes, se réjouit le Fonds national de soutien à la production audiovisuelle (Film Fund) dans un communiqué publié mardi.
Conann est une coproduction majoritairement luxembourgeoise avec la Belgique et la France, soutenue par le Film Fund Luxembourg. Le film a été intégralement tourné au Luxembourg sur l’ancien site de l’Arbed à Esch-Schifflange, transformé en studio de tournage pour l’occasion. Il a rassemblé plus de 60 techniciens et artistes luxembourgeois.
Nous les barbares, une œuvre en réalité virtuelle en lien avec le film, a été réalisée par Bertrand Mandico sur les ruines des décors du tournage du film Conann et sera présentée au public à Cannes, tout comme d’ailleurs l’œuvre en réalité virtuelle Le Bal de Paris de Blanca Li (coproduite par Fabrique d’Images), qui avait été présentée au public luxembourgeois en janvier dernier au Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg.