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Uckange : une cagnotte lancée pour Maëlys, 12 ans, atteinte d’un cancer des ovaires


«Ils sont tous très forts psychologiquement. Maëlys la première, elle ne se plaint jamais.» (Photo : DR)

C’est une épreuve forte que traversent Maëlys et sa famille. À 12 ans, la jeune fille se bat contre un cancer des ovaires depuis un an. Une cagnotte a été lancée afin de financer des soins en Belgique, et que l’espoir fasse vivre.

Maëlys Khattou, 12 ans, est atteinte d’un cancer des ovaires. Chose rare pour une si jeune enfant. «On nous a dit qu’en France, c’est la première fois que cela arrive pour quelqu’un de son âge», confie son papa, Nordine. Lorsque la famille apprend la nouvelle en mars 2022, la maladie «d’adulte» en était au stade quatre. Très mauvais signe.

Dans un premier temps soignée à l’hôpital pour enfants du CHRU de Nancy, en rémission encore en janvier de cette année, la jeune Maëlys voit sa maladie regagner du terrain et se propager après plusieurs mois de lutte.

«Elle a passé presque dix mois à l’hôpital, son pronostic vital était engagé à trois reprises. Il y a un mois, on apprend qu’une tumeur aux ovaires a percé et qu’elle s’est propagée à plusieurs endroits dans le corps, notamment dans le cou», détaille son papa.

De 36 à 22 kilos

La chimiothérapie a entraîné pour Maëlys la perte d’une partie de son audition, l’obligeant à porter un appareil adapté. La jeune fille, qui avait participé à des shootings pour la marque Eleven Paris, est également passé de 36 à 22 kilos.

Au moment du diagnostic, la famille apprend que la poursuite du traitement n’est pas possible. «On nous a dit qu’il n’y avait plus rien à faire en France», raconte Nordine Khattou. Le ciel lui tombe sur la tête.

Hichem Hartane, ami proche de la famille, reçoit alors l’écho d’un traitement «d’ozonothérapie», possible en Belgique, ici par une technique d’autohémothérapie, où le sang est réoxygéné. Un protocole que la jeune fille suit désormais à La Hulpe, au sud de Bruxelles, et qui est complété par des injections d’un virus lettonien, «Rigvir», pouvant accélérer l’autodestruction de cellules cancéreuses.

Deux cagnottes en ligne

La séance coûtant environ 1 000 euros, Nordine Khattou décide de lancer une première cagnotte en ligne qui atteint les 14 000 euros. Une seconde suit fin avril et grâce à l’élan de solidarité de l’influenceur parisien «Le Loup de la street» qui partage le lien sur ses réseaux sociaux, la cagnotte passe de 4 000 à 12 000 euros (son total actuel) en quelques heures, alors que l’état de santé de Maëlys se stabilise.

Pour la famille, le quotidien n’est pas sans repos. Les cours se font à la maison. S’ajoutent à ça les trajets répétitifs en Belgique avec la sœur jumelle et la maman, impliquant des frais d’essence et de logement supplémentaires, mais aussi un commerce à faire marcher pour le père.

La mise n’est pas facile. Pourtant, rien ne domine leur espoir de guérison de la famille qui peut compter sur le soutien d’Hichem Hartane : «Ils sont tous très forts psychologiquement. Maëlys la première, elle ne se plaint jamais.»

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