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Télétravail frontalier : enfin le feu vert légal belge


Il est enfin garanti légalement que les travailleurs frontaliers employés au Grand-Duché peuvent télétravailler 34 jours par an. (Photo : archives lq)

La Chambre des députés belge a enfin approuvé à l’unanimité les 34 jours de télétravail pour les frontaliers travaillant au Grand-Duché.

Il est enfin garanti légalement que les travailleurs frontaliers employés au Grand-Duché peuvent télétravailler 34 jours par an. Le projet de loi modifiant la convention belgo-luxembourgeoise en ce sens a été approuvé à l’unanimité jeudi soir à la Chambre. L’effet est rétroactif au 1er janvier 2022. Lors de cette séance plénière, le député Benoît Piedbœuf (Mouvement réformateur) a salué l’avancée, avec l’espoir d’arriver à un nombre plus élevé de jours autorisés.

On parle en effet de 48 jours depuis plusieurs années. «On y travaille. La solution idéale serait de conventionner avec tous les pays voisins de façon à avoir une situation équilibrée», a-t-il souligné. Le député Josy Arens (Les Engagés) a demandé qu’un groupe de travail soit créé pour aller plus loin : «34 jours, c’est une nouvelle étape importante, mais ce n’est pas du tout suffisant. Dans le contexte actuel, avec les problèmes de mobilité que nous connaissons en Sud-Luxembourg, les travailleurs frontaliers doivent pouvoir travailler de chez eux beaucoup plus souvent sans être pénalisés financièrement.»

L’élu demande que soit créé un groupe de travail à cet effet. Pour rappel, les frontaliers français ont eux aussi récemment obtenu une hausse du seuil légal à 34 jours autorisés, tandis que les Allemands bénéficient toujours de 19 jours seulement.

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