Accueil | A la Une | [Natation] Euro Meet : les Luxembourgeois prêts à défier les très grands

[Natation] Euro Meet : les Luxembourgeois prêts à défier les très grands


Finn Kemp se prépare à vivre son tour premier Euro Meet… dans l’eau! (Photo : Luis Mangorrinha)

Les nageurs luxembourgeois vont avoir une sacrée concurrence pour le retour du plus grand rendez-vous international au pays.

Voilà trois ans qu’ils l’attendaient : l’Euro Meet est enfin de retour : «C’est génial de nager à nouveau à la maison», se réjouit Julien Henx, qui fait désormais figure de vétéran au sein d’une équipe nationale considérablement renouvelée. Depuis la dernière édition, en 2020, Raphaël Stacchiotti et plus récemment Julie Meynen et Monique Olivier, ont remisé le maillot au placard.

Les chefs de file de la discipline sont donc désormais les anciens Julien Henx, Pit Brandenburger et Max Mannes, les «Américains» Rémi Fabiani et Ralph Daleiden, Joao Carneiro, qui est sur le chemin du retour en forme et bien sûr l’attraction Finn Kemp, promis à un grand avenir.

Ce week-end, ils seront presque tous là (sauf Daleiden et Fabiani, restés aux États-Unis). On retrouvera ainsi le grand homme de la dernière édition, Julien Henx, alors auteur de deux records nationaux : «J’ai de très beaux souvenirs. J’étais malade début janvier, ce n’est pas super, mais je pense avoir bien récupéré. J’espère nager vite. Je veux d’abord prendre du plaisir.»

«Sur un podium avec des grands noms…»

Mais chassez le naturel et le compétiteur revient au galop. Julien Henx : «Je suis 5e sur le 50 m pap, pour le moment mon meilleur résultat est quatrième. Si je pouvais monter sur un podium avec des grands noms, ce serait magique.»

Max Mannes avait lui avait illuminé l’édition 2019, en étant le seul Luxembourgeois à monter sur le podium. Désormais installé en Suisse, le géant differdangeois sera présent uniquement samedi avec, à son programme, le 50 m dos et le 200 m nage libre. S’il dit n’avoir «aucune pression», Max Mannes se verrait toutefois bien disputer une finale.

Sur le 200 m nage libre, il sera notamment en concurrence avec Pit Brandenburger : «C’est le début de la saison en grand bain. Le chrono m’importe peu, je veux surtout faire un 200 m tactiquement plein», confie l’ancien nageur d’Antibes, qui a commencé l’année par un stage à Tenerife. Où il était accompagné du jeune Finn Kemp.

Premier Euro Meet pour Finn Kemp

La nouvelle pépite s’apprête à vivre son tout premier Euro Meet dans l’eau : «Ma mère (NDLR : Nancy Kemp-Arendt) m’a toujours amené voir l’Euro Meet. Je n’aurais jamais imaginé pouvoir y participer. Et aujourd’hui, je suis peut-être en possibilité d’aller faire une finale sur le 200 m brasse. Je suis vraiment excité!», indique le nageur de 17 ans, sextuple champion national en individuel aux derniers championnats d’hiver.

Déjà qualifié pour les Euro juniors, il compte bien profiter de ce week-end pour valider son billet pour les championnats du monde juniors, qui devraient se tenir en Israël : «À l’Euro Meet, le premier objectif est de battre mes meilleurs temps. Ils datent tous des derniers Euro Juniors. Je pense avoir franchi un palier depuis.»

Et de conclure, avec son habituel détachement : «Je n’ai rien à perdre. Je suis relax. C’est mon premier Euro Meet, je suis le chasseur et les autres les lapins. Je n’ai aucun stress à me faire.»

Cet Euro Meet verra également le retour de Joao Carneiro, qui a recommencé à bosser sérieusement : «J’ai récemment repris les entraînements à haut rythme, mais ces dernières semaines, j’ai eu des examens à la fac qui m’ont un peu limité. Je viens avec comme objectif de me fatiguer pour les semaines à venir», explique le jeune homme, qui s’entraîne désormais au Portugal.

Christophe Audot : «Je demande aux nageurs qu’ils soient acteurs de leur course»

Si les nageurs devraient faire vibrer les nombreux spectateurs attendus à la Coque, il est vrai que chez les filles, il ne faut pas en attendre autant. Avec les arrêts de Monique Olivier et Julie Meynen, il ne reste guère que Jackie Banky pour porter haut les couleurs grand-ducales. Derrière, on retrouve Leeloo Reinesch, qui s’est qualifiée pour les EYOF, ou la très jeune Maud Allard, qui a brillé cet hiver.

Christophe Audot, le directeur technique national, fait le point  : «Le plateau est incroyable. Je pense qu’on peut avoir Max, Julien et Pit en finale. Sur le 200 m nage libre, il y a beaucoup de concurrence, ça va se jouer à des centièmes. Il faudra suivre les plus jeunes comme Finn, Joao ou Florian.»

Et d’ajouter : «Je demande aux nageurs qu’ils soient acteurs de leur course. L’Euro Meet peut avoir tendance à écraser. C’est une excellente répétition pour la gestion du stress. Savoir se préparer dans un contexte très concurrentiel. Les jeunes doivent partir avec l’idée de faire un one shot et de battre leur record personnel. Il y a plusieurs niveaux de lecture sur une telle compétition.»

23e Euro Meet.
Aujourd’hui : début des compétitions à 9 h, finales à partir de 16 h 30. 

(Photo : FLNS)

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.