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Meurtre de Rose dans les Vosges : la fillette inhumée vendredi à Metz


Le corps dénudé de la petite fille avait été retrouvé le 25 avril dans un sac plastique à l'intérieur d'un appartement de la commune de Rambervillers. Photo : AFP

Les obsèques de Rose, la fillette de cinq ans tuée la semaine dernière dans les Vosges, se dérouleront vendredi après-midi à Metz où elle sera inhumée, a-t-on appris jeudi auprès de l’avocat de sa famille.

« La cérémonie aura lieu vendredi à 14h au cimetière de Metz-Est », a indiqué Me David Collot. Un permis d’inhumer a été délivré mercredi matin par la juge d’instruction et le corps de l’enfant a été rendu à sa famille en début d’après-midi, a-t-il ajouté, confirmant une information de Vosges Matin.

Le corps dénudé de la petite fille avait été retrouvé le 25 avril dans un sac plastique à l’intérieur d’un appartement de la commune de Rambervillers (Vosges), quelques heures après que ses parents eurent signalé sa disparition aux forces de l’ordre.

Suspecté de l’avoir tuée, un adolescent de 15 ans, déjà mis en examen pour viol sur mineur l’an dernier, a été mis en examen pour meurtre de mineur de moins de 15 ans et placé en détention provisoire, après deux jours de garde à vue au cours desquels il a gardé le silence.

Un expert a conclu dans un rapport provisoire « à l’existence d’une altération du discernement et à sa dangerosité pour les autres », selon le parquet.

L’autopsie réalisée sur le corps de Rose « a permis d’exclure des faits de pénétration anale et vaginale » mais « des analyses médico-légales complémentaires » sont encore nécessaires pour établir les causes de la mort, avait indiqué vendredi le procureur de la République d’Épinal, Frédéric Nahon.

Interrogé jeudi sur d’éventuels nouveaux éléments quant à l’origine du décès, le magistrat a indiqué qu’il n’y avait « pas d’information complémentaire sur les suites de l’autopsie ».

Dans le cadre de la première procédure, le jeune suspect avait été placé dans un centre éducatif fermé pendant un an, soit la durée maximale possible, entre février 2022 et février 2023.

Depuis son retour à Rambervillers, il y a quelques semaines, il était soumis à une obligation de soins et de formation, sous la surveillance de la Protection judiciaire de la jeunesse.

Samedi, environ 600 personnes, parmi lesquelles la mère et des proches de la fillette, avaient participé à une marche en son hommage dans les rues de Rambervillers.

L’affaire, qui a suscité un vif émoi, a débordé sur la sphère politique, la Première ministre Elisabeth Borne la qualifiant notamment de « drame épouvantable ».

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