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Justice : Sarah Bisdorff ira bien en prison


Les étangs entre Pétange et Linger avaient été sondés à la recherche du corps du nourrisson.  (photo : archives)

La maman de la petite Bianka n’a pas fait appel de la décision de la 13e chambre criminelle du tribunal d’arrondissement de Luxembourg qui avait conclu à la mort du nourrisson et avait condamné la jeune femme à 30 ans de prison ferme le 8 février dernier.

La maman de la petite Bianka n’a pas fait appel de la décision de la 13e chambre criminelle du tribunal d’arrondissement de Luxembourg qui avait conclu à la mort du nourrisson et avait condamné la jeune femme à 30 ans de prison ferme le 8 février dernier. Elle a été acquittée du meurtre et de l’assassinat de Bianka, mais condamnée pour violences et privation de soins sur le nourrisson.

Sarah avait 40 jours pour s’opposer à cette décision, mais elle n’a pas jugé utile de faire usage de ce droit, selon le parquet. Elle sera donc incarcérée. Pour rappel, la mère de famille n’était pas apparue à son procès et n’avait pas souhaité être représentée par un avocat.

Disparue en juin 2015

La petite Bianka avait disparu quelques jours après sa naissance en juin 2015. Un témoin avait déclaré avoir vu Sarah promener le nourrisson à proximité de l’étang dit am Wäissebrill situé entre Pétange et Linger et revenir sans l’enfant. L’enquête a duré jusqu’à fin 2019.

Le service de protection de la jeunesse de la section de la police judiciaire d’Esch-sur-Alzette avait sonné l’alarme le 2 juillet 2015, quand Sarah ne s’est pas présentée avec sa fille à un rendez-vous pour décider d’un placement du nourrisson. La garde d’autres enfants lui avait déjà été retirée auparavant par le service pour être placés dans des familles d’accueil.

Sarah a été inculpée pour non-représentation d’enfant, infanticide, coups et blessures, mauvais traitements sur un enfant de moins de 14 ans et délaissement. Elle a passé quatorze mois en détention préventive avant d’être libérée sous conditions.

3 plusieurs commentaires

  1. Pourquoi n’a-t-on pas placé l’enfant directement après la naissance si les précédents enfants de la jeune femmes lui ont déjà été retirés ???

  2. Faut-il aplaudir?
    Est-ce l’état de santé mentale de la personne jugée et condamnée in absentia, permettait de la juger ? ça n’a pas l’air.
    Est-ce que dans un tel cas de figure, au vu de l’extrême gravité des accusations et des peines incourrues, le tribunal n’avait-il pas l’obligation de faire désigner un avocat pour garantir ne serait-ce que la defense technico-juridique ? Je le pense bien.
    Au vu de la peine prononcé, visiblement le maximum, est-ce qu’un tribunal n’est pas obligé de garantir un procès juste et equitable, inclus dans le choix de la peine, lorsque l’accusé, pour des raisons qui peuvent être légitimes, ne comparaît pas ? Je ne pense pas que le droit applicable délie le tribunal de respecter cette garantie.
    Des jugements rendus ad odium, in absentia ne sont pas une nouveauté en droit. J’espère vivement que le tribunal d’un pays civilisé comme le luxembourg n’a pas sombré dans de tels excès.

    • Moi j’applaudis!
      Cette femme est une drogué et une alcoolique qui posent des problème de voisinage récurrent à Pétange. Le voisinage est donc satisfait que ce danger public soit écarté de la société. Si vous voulez, vous pouvez l’avoir comme voisine, on verra si vous serez toujours aussi enthousiaste à la défendre!
      Un grand merci à la justice luxembourgeoise qui a fait un travail extraordinaire et à eu le courage de ses intentions! Bravo et merci à notre justice, une justice qui a fait son travail.

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