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[Basket] Esch laminé à domicile


Moses Greenwood et le T71 sont littéralement rentrés dans le buffet de Clancy Rugg et du Basket Esch. Complètement dépassés. (Photo : luis mangorrinha)

DEMI-FINALE Le Basket Esch, pourtant à la maison, a été écrasé par le T71 (54-84), contre qui il n’avait pas perdu un match cette saison.

Comme l’an passé, le Basket Esch et le T71 se retrouvent en demi-finale du championnat. L’an passé, Dudelange s’était imposé à l’issue de trois manches d’anthologie. Cette saison, les deux formations se sont affrontées trois fois avec, à chaque fois, une victoire des Lallangeois, dont la plus importante, en demi-finale de la Coupe il y a quelques semaines.

Dans cette période où on joue tous les trois jours, le T71 a peut-être un léger avantage sur son adversaire, car les Dudelangeois ont joué samedi alors qu’Esch a dû batailler dimanche pour se qualifier. Vingt-quatre heures de repos en moins. Reste à voir si ça aura une incidence.

En tout cas, Dudelange ne perd pas de temps. Sous l’impulsion de Jimmie Taylor et Mihailo Andjelkovic, le T71 prend l’ascendant d’entrée de jeu (7-16, 8e). Pourtant, les visiteurs ont beaucoup de mal à entrer dans la raquette face à la défense robuste des Eschois. Ils s’en remettent donc aux tirs de loin. Avec bonheur, puisque Moura, Andjelkovic et Taylor font mouche.

Le T71 fait des ravages

Ce qui n’est pas le cas des locaux, qui terminent ce premier quart avec 14 points de retard au score (9-23) et surtout un horrible pourcentage (22 %). La défense du T71 a fait des ravages dans ce premier quart. Seul point noir, les trois fautes personnelles de Mihailo Andjelkovic, déjà auteur de 8 points, qui va obliger Yves Defraigne à l’envoyer se reposer sur le banc.

Après cette entame catastrophique, le Basket Esch se reprend. Et il faut attendre plus de quatre minutes pour voir le premier panier du T71. Il est marqué par Moura. Pendant ce temps, les coéquipiers de Joé Biever refont doucement mais sûrement leur retard, avec un 13-2 en leur faveur en sept minutes de jeu dans ce deuxième acte.

Les coéquipiers de Clancy Rugg reviennent à trois points avant que Christopher Jack ne redonne un peu d’air aux siens, imité ensuite par Moura, qui replace Dudelange avec 8 points d’avance. Il aura fallu deux temps morts du technicien du T71 pour relancer ses hommes et trouver des solutions face à la meilleure défense du championnat. Et quand Taylor inscrit un lay-up par-dessus la tête de ses défenseurs, les Dudelangeois peuvent rentrer aux vestiaires en ayant repris leur avance de treize points. Seule satisfaction côté eschois : ils ont remporté ce deuxième acte 13-12.

Match cauchemar pour Rugg

Au retour des vestiaires, Moses Greenwood relance les hostilités face à Rugg. Grün réplique, le troisième quart est parfaitement lancé. Quatorze points séparent les deux équipes (28-42) au moment où Rugg écope de sa quatrième faute personnelle. Alors qu’il reste encore 17 minutes à jouer. Un jour sans pour l’international luxembourgeois, grâce à une énorme défense des deux Américains de Dudelange. Rugg, qui a vécu un vrai cauchemar, n’est parvenu à inscrire que quatre points en 23 minutes de jeu, ce qui est inhabituel pour lui.

Et ça se ressent au niveau du tableau d’affichage, avec seulement 31 points inscrits par les Eschois après 25 minutes de jeu! Esch se ressaisit en cette fin de troisième quart et remporte ce troisième acte 23-21, mais il reste à bonne distance d’un T71 qui file vers la victoire (45-56). Dix minutes qui ne changeront rien à la donne, bien au contraire, puisque Dudelange reprend sa marche en avant pour infliger un cinglant 9-28 et s’imposer par 30 points d’écart (54-84).

On s’attendait à un vrai combat entre les deux meilleures défenses du pays. Mais si le T71 a été largement à la hauteur, son adversaire, en revanche, n’a pas respecté ses standards habituels. Esch, qui a péché sur le plan offensif, n’a jamais trouvé de solutions face à la défense dudelangeoise, à l’image de Rugg et Hicks (12 pts à eux deux!), parfaitement maîtrisés. Un match à oublier au plus vite pour Esch. Qui jouera sa survie au Grimler, samedi soir.

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