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[BGL Ligue] Swift : Henri Bossi en bâtisseur


Sollicité par des clubs de PH dès le lendemain de son départ de la Jeunesse, Henri Bossi ne sera resté inactif que deux semaines. (Photo : luis mangorrinha)

L’ancien coach de la Jeunesse vient d’être nommé directeur sportif du Swift, un poste vacant depuis le renvoi de Sofian Benzouien en septembre. Joli rebond.

Le 17 octobre, au lendemain de son renvoi de la Jeunesse, il avait promis, malgré l’imminence de son 65e anniversaire, qu’il serait «encore dans le milieu quelques années». Déjà, Henri Bossi faisait l’objet de sollicitations de deux clubs de Promotion d’honneur.

Son inactivité n’aura, comme prévu, pas duré bien longtemps : deux grosses semaines tout au plus, le temps pour lui de s’engager avec le Swift dans un rôle de directeur sportif, celui que lui proposaient également ses soupirants de l’antichambre. Difficile, forcément, de faire le poids, avec «ceux qui vont être champions ces prochaines années».

La saison prochaine en vue

Arrivé en début de semaine dernière du côté du stade Alphonse-Theis, où il a pu observer – et apprécier – le travail de Pascal Carzaniga et son staff, l’ancien entraîneur de la Jeunesse est officiellement entré en fonction lundi, à un poste vacant depuis la mi-septembre et la mise à l’écart de Sofian Benzouien, et auquel ses prérogatives seront assez «simples», à l’entendre. À savoir «tout le travail que doit faire un directeur sportif».

Au Swift, cela veut surtout dire «organiser le recrutement», dans le sens des arrivées, chose à laquelle l’ancien entraîneur du Progrès, du Fola, de Mondorf, Wiltz ou Hostert s’attèle déjà en vue de la saison prochaine. Et notamment de la très probable prochaine campagne européenne, où l’espoir sera de «faire un parcours comme Dudelange».

Minolien pour ouvrir le bal des départs?

Après six saisons (entrecoupées d’une parenthèse de deux mois… au F91, époque Flavio Becca) à faire avec les moyens du bord à Hostert, et quatre mois au sein d’une Jeunesse totalement désargentée, pour ne pas dire exsangue financièrement, Bossi n’aura cette fois, il s’en doute, pas trop de mal à convaincre ses cibles mais le technicien se veut clair : «son» Swift ne sera pas une vache à lait.

«Au Grand-Duché, je peux prendre les meilleurs joueurs, et quiconque est raisonnable veut venir à Hesperange, prétend-il. Mais il ne faut pas qu’ils pensent que le club peut payer n’importe quel chiffre, il faut rester raisonnable. D’autres clubs mettent aussi beaucoup d’argent, alors il faut les convaincre du projet, maintenant. C’est mon rôle principal.»

« Je préfère la qualité à la quantité »

Une autre facette de son travail consistera à dégraisser un effectif qu’il juge sans surprise, avec 34 éléments (31 joueurs de champ et 3 gardiens), trop pléthorique et donc «pas facile à gérer» avec ses 31 éléments, quand bien même «Caza» et son staff «le font très bien».

«Pour moi, l’idéal, c’est 24 joueurs plus les gardiens, dont quelques jeunes, pose le nouveau directeur sportif du Swift, qui a déjà assisté à deux rencontres des juniors (U19). Si on a tous les postes doublés avec des joueurs de qualité équivalente, et deux ou trois joueurs en plus, c’est suffisant. Je préfère la qualité à la quantité.»

Pas encore utilisé cette saison et plus apparu sous le maillot hesperangeois depuis plus d’un an, Andy Minolien fait bien sûr partie des candidats au départ. Récemment mis à l’essai par Thionville (Régional 1), où Adrien Ferino (ex-Progrès), Vincent Collet (ex-Pétange), Rodrigue Dikaba (ex-RFCU) et Ibrahim Baradji (ex-Mondorf) ont rejoint cet été Grégory Adler (ex-Hostert), l’ancien Lyonnais pourrait être le premier d’une longue série cet hiver.

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