Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le banc bascharageois ne sera resté vacant qu’une semaine, le temps pour l’UNK de convaincre le Français Manuel Peixoto de re-sortir de sa retraite.
Son ultime expérience au Grand-duché, du côté de Grevenmacher (2016/2017), devait être la dernière d’une riche carrière dont l’un des points culminants aura été ce sacre en Coupe de Luxembourg en 2005, avec feu le CS Pétange (qui a fusionné en 2015 avec le FC Titus Lamadelaine pour devenir l’Union Titus Pétange).
Raté : derrière, Manuel Peixoto a replongé, prenant en charge les U19 féminines du FC Metz puis, c’était moins prévu, leur équipe première chez les Dames. Un ultime baroud d’honneur, le vrai, assurait-il dans nos colonnes après avoir mis fin à son contrat en janvier 2020. Encore raté : en janvier 2022, plus d’un quart de siècle après l’avoir quitté, l’entraîneur français a retrouvé le CSO Amnéville, qu’il avait coaché de 1992 à 1996.
12 matches sans victoire
Sa pige de six mois terminée – sur une descente en Régional 1 quasi inéluctable à son arrivée -, l’ancien coach de Pétange (2004-2007), Beggen (2008-2009), Niederkorn (2009-mars 2010), Hostert (2013-avril 2015) et du CSG (septembre 2016-août 2017) était donc de nouveau à la retraite.
Ou sur le marché, c’est selon et ça, Käerjeng l’a bien compris : une semaine après avoir limogé Marc Thomé, le club bascharageois a annoncé hier la nomination du technicien de 66 ans jusqu’à la fin de saison. Avec un objectif entendu : éviter à l’UNK, promu en début de saison et aujourd’hui 14e (et barragiste) de BGL Ligue, où il reste sur 12 matches sans succès, de faire l’ascenseur en mai.
Chose pour laquelle, selon le communiqué du club, Peixoto «possède l’expérience et toutes les qualifications» nécessaires, du haut de ses 120 matches dirigés dans l’élite. Premier test après la trêve internationale, le mercredi 29 mars, contre la lanterne rouge, Etzella.
