[BGL Ligue] Duracak, le nouvel éjecté de Hostert

Le défenseur central croate a été exclu de l’équipe par le comité des joueurs pour avoir menacé son coach.

Décidément, ces derniers mois, les séances d’entraînement de Hostert sont souvent plus folles que ses matches. Alors qu’en début d’année, Tarek Nouidra, incontournable du secteur défensif de l’USH, avait été expulsé par son club après une monumentale prise de bec musclée avec Rasheed Eichhorn, c’est tout un club qui va devoir, de nouveau, se passer d’un joueur défensif pour la fin de saison.

Cette fois, c’est peut-être un peu moins grave mais tout aussi enquiquinant : Amar Duracak a été viré du club après avoir ouvertement menacé son entraîneur, Lars Schäfer, en marge d’une séance qui a dérapé. Le staff était, de son côté, prêt à laisser une seconde chance au joueur, présent au club depuis plus de trois saisons. Mais ce sont les joueurs qui en ont décidé autrement : leur comité, réduit à cinq (puisque le sixième membre était… Duracak), a décidé qu’il n’était pas possible de le réintégrer après ce coup d’éclat.

«On ne peut plus accepter»

D’abord Nouidra. Ensuite Duracak. Quand l’histoire se répète de la sorte, il existe toujours un risque de voir un vestiaire prêt à imploser à tout moment. Voir les joueurs prendre leurs responsabilités de la sorte est sans doute une bonne nouvelle pour le club. Il n’en demeure pas moins que cet effectif déjà serré se retrouve délesté de l’un de ses membres les plus expérimentés (30 ans et près de 50 matches de DN). «On ne pouvait finalement pas l’accepter, a commenté vendredi Carlo Trierweiler, deux semaines après les événements. La saison passée, ils avaient laissé passer trop de choses. On n’accepte plus. Et puis sans Duracak, qui nous avait coûté un but contre le RFCU (NDLR : défaite 2-1), on s’est qualifiés en Coupe et on a battu Strassen (NDLR : 1-0).»

La saison passée, compenser le départ de Nouidra avait été toute une sinécure pour Henri Bossi, qui avait failli y perdre sa place en DN. L’après-Duracak devrait être plus simple à gérer malgré la qualité de ses prestations. L’USH, d’ici à la fin de l’année, table sur un minimum de 7 points pour avoir l’impression de passer des fêtes de fin d’année apaisées. Il faudra déjà parvenir à résister à l’une des attaques les plus inspirées du pays, ce week-end…