La chasse aux cadeaux est ouverte !

Les courses de fin d’année ont bel et bien commencé. Entre deux pauses au marché de Noël pour recharger les batteries, les clients ont envahi les boutiques du centre-ville, hier.

Certains étaient même là dès l’ouverture des magasins, à 14h. (Photos : François Aussems)

Difficile de se frayer un chemin dans le centre-ville de Luxembourg hier après-midi. Ils étaient nombreux à être venus profiter de l’ouverture dominicale pour faire leurs courses.

Les commerçants du centre-ville de Luxembourg s’accordent à dire que la fièvre de Noël a commencé dès le week-end précédent avec le lancement de la saison des ouvertures dominicales. Si la capitale propose des ouvertures dominicales mensuelles quasi à l’année, en cette période de fièvre acheteuse, tous les dimanches vont être dédiés au shopping.

C’était donc le cas hier avec l’ouverture des magasins de 14h à 18h, et un centre-ville digne des jours de grande affluence. À l’arrivée, il faut déjà s’armer de patience puisque le parking le plus central, Knuedler, est littéralement pris d’assaut. Il faut dire que cette année, la patinoire installée au centre de la place Knuedler a attiré les curieux. Il s’agit finalement autant de faire ses emplettes que de flâner au centre, faire quelques tours en patins pour les plus aventureux, mais aussi manger et boire au Marché de Noël en jouant des coudes pour s’accaparer une des tables.

> Le shopping de Xavier Bettel

C’est aussi l’affluence dans les magasins, et à la sortie de la boutique Paul Smith, on reconnaît aisément le fringant Premier ministre, Xavier Bettel, accompagné de son compagnon, Gauthier Destenay. Est-il lui aussi en train de faire ses courses de Noël ? « Là je viens d’acheter quelque chose car nous allons dîner chez des amis ce soir, mais j’ai déjà effectué mes cadeaux de Noël ce matin, notamment pour ma mère et pour ma nièce ». Et ce n’est pas fini : « Je dois encore rencontrer ma sœur dans le courant de la semaine prochaine, la pauvre est née le 30 décembre, et cela fait 42 ans que nous oublions son anniversaire ! Cette année nous allons nous rattraper », poursuit-il.

Juste en face, chez Villeroy & Boch, c’est la cohue. Pas de doute, nous sommes à l’approche des fêtes puisque l’intérieur de la boutique fait la part belle à la vaisselle estampillée Noël, aux couleurs traditionnelles rouge et vert. Un retour aux traditions qui marche beaucoup cette année : « Dès la fin du mois de novembre, on pense déjà à sa table de fête, certains veulent renouveler tout leur service. Ce sont des clients plus âgés qui en ont assez du service de leur mariage ! Les plus jeunes complètent, cherchent plutôt l’accessoire. Mais même si l’on veut changer, on revient toujours au traditionnel, c’est pourquoi les décorations de Noël en rouge et vert marchent particulièrement bien cette année », évoque Brigitte, la gérante du magasin.

La Chocolate Factory en face du Palais grand-ducal ne désemplit pas, les chocolats restant un grand classique à offrir pour Noël. Un peu plus loin, récemment ouverte, une boutique de gadgets et autres accessoires fait également le plein, c’est l’occasion de trouver des idées et de faire des cadeaux originaux à moindre prix, confie un client. À quelques encablures du tumulte de la Grand-Rue et de la place d’Armes, une vendeuse de la boutique spécialisée pour enfants Palazzo Kids note aussi que « cela fait une semaine que cela a commencé, notamment avec la Saint-Nicolas qui avait lieu samedi, et qui compte aussi beaucoup au Grand-Duché ». Et quelles sont les tendances cette année en ce qui concerne les enfants ? « Les Lego restent un grand classique qui ne se démode pas. Cette année, la demande est très forte, ils se vendent comme des petits pains. Pour les petites filles, on note également un engouement pour les tenues de princesse, les tutus marchent très bien », poursuit-elle. Et cela ne fait que commencer : « La saison des fêtes bat son plein, nous serons ouverts tous les dimanches de décembre, la boutique c’est un peu notre deuxième maison », explique la deuxième vendeuse.

De notre journaliste Audrey Somnard