Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le Progrès n’aurait pas pu rêver de mieux pour finir ce premier tour : il reste sur le podium et finit l’année 2022 sur une quatrième victoire consécutive, après son succès contre Mondorf (4-2).
Mais cela n’a pas été évident, car les Mondorfois lui a donné du fil à retordre notamment en seconde période, après avoir été un peu inexistants en première. Il était tout à fait normal de voir les hommes de Jeff Strasser retourner aux vestiaires avec deux buts d’avances. Ils n’ont pas tardé à trouver la brèche par l’intermédiaire de Filet qui s’impose face Benhemine pour aller croiser sa frappe. Le défenseur peut s’en vouloir : il doit mieux faire sur cette action.
La rencontre est lancée et quatre minutes plus tard, Bijelic, à la limite du hors-jeu, part tromper Machado d’une pichenette (2-0, 16e). Mondorf n’y est pas et peine à se ménager des occasions, si bien qu’on pense le match plié.
Mais la donne va complètement changer au retour des vestiaires. Mondorf va se relancer et retourner la situation en l’espace de… trois minutes. En premier lieu par Keita, qui surgit aux six mètres pour intercepter un centre de Matias et réduire la marque et ensuite par Mendes qui des seize mètres pose une magnifique frappe en pleine lucarne (2-2, 54e). Le match est complètement relancé.
Le Progrès est à son tour hors sujet lors de ce premier quart d’heure mais il va se ressaisir au fur à mesure de la rencontre pour équilibrer la donne. Le match est serré et la tension bien présente. Personne ne se fait des cadeaux et les duels sont rugueux, à tel point que De Almeida hérite d’un coup franc excentré à dix minutes du terme. Il trouve Amofa, qui surgit comme un lion pour redonner l’avantage aux siens (3-2). Mais les hommes de Manuel Correia ne se laissent pas abattre et ils sont tout proches d’égaliser. Seulement Latik intervient merveilleusement bien et ce sont les locaux qui achèvent la rencontre dans les arrêts de jeu par Filet qui met le ballon au fond après un centre de Guett-Guett. La bataille a été rude mais le Progrès a su retrouver ses esprits à temps pour rester sur le podium.
Jessy Ferreira
