L’entrepreneur et millionnaire allemand Rainer Schaller et sa famille étaient à bord de l’avion qui s’est abîmé en mer des Caraïbes au large du Costa Rica, a annoncé dimanche le gouvernement.
Une source du ministère de la Sécurité publique du Costa Rica a confirmé à l’AFP que « Schaller, un homme de 53 ans », ainsi que cinq personnes, figurent sur la liste des passagers de l’avion. Rainer Schaller est le fondateur et le président de la société allemande RSG-Group, qui exploite notamment les salles de sport McFit. Selon le quotidien allemand Bild, il voyageait avec sa compagne et ses deux enfants, ainsi qu’avec un autre homme.
Parmi les occupants de l’avion figurent aussi « Schikorsky, femme de 44 ans, Kurreck, homme de 40 ans et deux mineurs » de nationalité allemande, ainsi qu’un pilote suisse de 66 ans dont le nom de famille est Lips, selon un rapport officiel. Les corps d’un adulte et d’un mineur, qui n’ont pas encore pu être identifiés, ont été retrouvés samedi en mer.
Plusieurs objets ont également été récupérés, tels que des sacs, ainsi qu’une partie du fuselage de l’avion. Ils ont été transportés sur un quai de la ville de Limon, dans la province du même nom.
Dans ce port situé à quelque 160 km à l’est de la capitale San José, l’AFP a constaté dimanche matin que deux bateaux des gardes-côtes étaient partis en mer pour poursuivre les recherches. Le vol privé était parti du Mexique, avant de perdre le contact avec la tour de contrôle au Costa Rica vers 18h00 vendredi (00h00 GMT samedi) au niveau de Limon où il devait atterrir. Selon la presse du Costa Rica, l’appareil avait décollé de l’Etat du Chiapas, dans le sud du Mexique.
La chaîne de salles de sport low cost McFit, fondée par Rainer Schaller, est la plus importante d’Europe (165 en Allemagne et plus de 250 dans le reste de l’Europe). Le nom de Rainer Schaller est également associé au drame de la « Love Parade », qui avait fait 21 morts et 500 blessés à Duisbourg (ouest de l’Allemagne) en 2010 lors d’une énorme bousculade dans un tunnel routier en béton.
Rainer Schaller avait acquis les droits de la « Love Parade », grand rendez-vous de la musique techno, via sa société Lopavent. Il avait assumé une « responsabilité morale » après le drame.