Wimbledon : Federer, impitoyable et imprenable, s’offre une 12e demi-finale

Le Suisse Roger Federer, en quête d’un huitième sacre à Wimbledon, s’est qualifié mercredi pour la douzième fois pour les demi-finales et n’a toujours pas lâché le moindre set après sa victoire devant le Canadien Milos Raonic 6-4, 6-2, 7-6 (7/4).

L’homme aux 18 trophées majeurs affrontera vendredi le Tchèque Tomas Berdych, qualifié un peu plus tôt sur abandon de l’ancien n°1 mondial Novak Djokovic (4e), blessé au bras droit. L’autre demie opposera l’Américain Sam Querrey (28e), tombeur de l’actuel n°1 mondial Andy Murray, au Croate Marin Cilic (6e) qui a éliminé en fin d’après-midi le Luxembourgeois Gilles Muller, auteur d’un superbe parcours à Londres avec en particulier ce match épique lundi contre Rafael Nadal qui a fait vibrer tout le Grand-Duché.

Pour son 100e match dans son jardin, Federer s’est montré sans pitié avec Raonic qui l’avait battu en demi-finale l’an passé. Il a fini par écœurer son adversaire dans le troisième set en écartant quatre balles de break à 4-3 et en accélérant dans le tie-break après avoir été mené 3-0.

« Oh. My. Goodness »

When the pressure is on, there are few better at producing magic than @rogerfederer…#Wimbledon pic.twitter.com/AwZgUHcQM0

— Wimbledon (@Wimbledon) 12 juillet 2017

Raonic avait mis le « Maître » à terre au sens propre comme au figuré l’an passé. L’image de Federer allongé à plat ventre et se tenant le genou gauche fut l’une des images marquantes de l’édition précédente. Battu en cinq sets (6-3, 6-7, 4-6, 7-5, 6-3), « RF » s’inclinait pour la première en demi-finales de son tournoi fétiche et n’allait plus rejouer de la saison pour soigner ce genou récalcitrant.

Mais en 2017, Federer est de retour à un niveau excellent. Après avoir remporté l’Open d’Australie, et les Masters 1000 d’Indian Wells et de Miami, il avait renoncé à la saison sur terre battue, Roland-Garros inclus, pour se reposer et renforcer ses chances de s’imposer à Wimbledon qu’il a déjà remporté à sept reprises. Le choix s’est révélé judicieux jusqu’ici.

Le Quotidien/AFP