[Volley] Elles tombent encore sur un os

SILVER LEAGUE Après s’être inclinées en Slovénie (3-0), les Luxembourgeoises ont encore été dominées, face à l’Estonie, hier (0-3).

Une défaite en Slovénie pour démarrer l’aventure en Silver League, n’avait pas empêché Fabio Aiuto de se montrer plutôt positif avant de rencontrer l’Estonie.

Mais à la fin de ce deuxième rendez-vous, cette fois à la Coque, il y avait un petit brin de déception chez l’entraîneur national. Non pas à cause de la défaite 0-3, mais par le manque de constance de ses joueuses sur un match : «On a pu voir qu’on pouvait vraiment jouer par moments à armes égales avec elles. Ce qui nous fait encore défaut, c’est l’impossibilité de tenir ce haut niveau pendant tout un match.»

Les coéquipières de Nathalie Braas ont vite été menées au score dans le premier set (5-9) avant de réussir à inverser la tendance au milieu de la manche (14-12) grâce notamment à Betty Hoffmann, impeccable dans le rôle de perce-muraille de la défense estonienne. Nerveuses au moment d’aborder le money time, les Luxembourgeoises vont alors commettre des erreurs individuelles, à l’image de quelques services dans le filet. Elles auront bien un regain d’énergie, un second souffle mais trop tardif pour empêcher leur adversaire d’empocher la première manche (19-25).

Manque de lucidité

Les filles de Fabio Aiuto et Ben Angelsberg allaient connaître la même désillusion dans le deuxième set après avoir pourtant fait la course en tête durant un bon moment (6-4, puis 10-8). Mais ces dernières vont une nouvelle fois subir la puissance physique de l’Estonie, notamment celle de Laak (12 points, meilleure réalisatrice de la rencontre) et Peet. Et le début de révolte observé au début n’aura finalement été que passager : «On savait que dans cette compétition toutes les équipes nous rendaient 10 à 15 centimètres. Alors en plus, lorsqu’elles jouent à deux au bloc, cela devient compliqué pour nous de trouver la faille», explique Ben Angelsberg. Les joueuses grand-ducales ont laissé leur adversaire revenir dans la partie et dicter leur loi petit à petit (10-10, puis 12-16). Comme dans le premier set, elles ont manqué de lucidité sur les points importants : «Globalement, on aurait pu être un peu plus performant notamment en service-réception. Ce sont de petites fautes, mais au final qui font la différence», poursuit Ben Angelsberg. Trop timides dans le dernier set, les Red Lion Ladies laissaient filer le score plus facilement (7-10, puis 11-17). Cette fois, il n’y avait plus de coude à coude et elles devaient s’incliner sans prendre une nouvelle fois un set (16-25). Prochain match, mercredi, avec la réception de la Suède.