Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
C’est sans doute samedi dans l’étape la plus dure que Michel Ries, 19 ans, sera le plus à l’aise. Car le jeune Luxembourgeois apprend vite.
Il fallait pouvoir suivre la cadence infernale des équipes Sky et Movistar, sans compter les attaques des coursiers d’Astana. Il y a des pointures dans ce Tour de Valence où Michel Ries, classé 31e jeudi, fait ses premiers pas dans le peloton professionnel et depuis deux jours ça se passe plutôt bien.
Le premier jour, on l’a vu travailler pour le compte de son sprinteur italien Matteo Moschetti, quinzième sur la ligne. Jeudi, le profil était tout autre et le jeune Luxembourgeois, 19e du dernier Tour de l’Avenir, a démontré ses qualités d’escaladeur. «Je pense que je peux être satisfait par mon résultat, car la montée finale était vraiment dure.»
Évidemment, il n’a pas pu suivre les cadors, mais à l’évidence, il n’en était pas si loin. «J’avais perdu un peu trop d’énergie au pied de la difficulté pour être bien placé», explique-t-il.
En tout cas, il a pris ses marques et a gardé ses yeux grands ouverts. «Avec notre équipe, on s’est efforcés de rester toujours bien placé. Mais quand on voit une équipe comme la Sky qui contrôle et roule avec un bon rythme, c’est quand même impressionnant», explique encore Michel Ries.
Le jeune homme de 19 ans, dirigé par le tandem constitué par Ivan Basso et Alberto Contador, n’a cessé hier de rester aux avant-postes du peloton, ce qui témoigne de sa volonté et de sa détermination. «Nous faisons partie des petites équipes et lorsqu’on regarde le peloton, on se dit que c’est énorme, rappelle-t-il comme une évidence.
Rappelons encore qu’après ce Tour de Valence il sera au départ du Tour de La Provence (8-11 février), puis du Tour du Haut-Var (17-18 février) où il retrouvera Alex Kirsch.
Denis Bastien
