Jusqu’à maintenant, Gilles Muller ne connaissait le tournoi de Monte-Carlo que de nom. De réputation. Le n°1 luxembourgeois vit son baptême du feu, ce lundi, face à Gaël Monfils.
Jamais le Luxembourgeois, dont la terre battue n’est pas la spécialité, n’avait foulé celle des installations du country club. Une incongruité tout de même pour celui qui traîne sur le circuit professionnel depuis 2001 qui prendra donc fin dès ce lundi. Pour son entrée en lice, Gilles Muller s’est vu désigner un sacré client en la personne de Gaël Monfils. Le Français, qui effectue un très bon début de saison, comme le confirment les huit places gagnées au classement depuis janvier (16e), est plutôt à l’aise sur terre battue même si sur les cinq titres décrochés sur le circuit ATP, un seul le fut sur brique pilée. C’était à Sopot en 2005.
Ce sera la dixième participation de Monfils au tournoi monégasque. Une épreuve où il est plutôt inconstant, comme l’illustrent ses cinq sorties dès le 1er tour tandis que l’an passé, il s’est hissé en demi-finale – après avoir éliminé Roger Federer – battu par Berdych.
Pour Muller qui voulait changer ses habitudes et «jouer assez tôt sur terre», contrairement à l’année dernière où il avait observé «un gros trou après Miami», ce n’est pas forcément l’adversaire qu’il redoute mais bien la surface. «Je l’ai déjà battu (NDLR : l’an passé au Master 1000 de Montréal) mais là, ce sera sur terre et donc, complètement différent», confie l’actuel 42e mondial qui se prépare depuis une semaine sur terre battue.
C’est donc sans grande pression que «Mulles» se présentera sur le court. Ce qui n’est pas plus mal puisqu’il n’est jamais aussi dangereux qu’en pareilles circonstances…
Charles Michel