Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Un an et demi après le début de la collaboration entre le team Racing Experience des Hauser et Wolf Racing Cars, la Wolf du pilote luxembourgeois est à vendre. L’équipe familiale et le constructeur italien ne sont visiblement plus sur la même longueur d’onde. Explications.
À vendre : Wolf «GB08F1». L’annonce, assez brève, est apparue sur le site internet du team Racing Experience de David Hauser lundi. À quatre jours de la cinquième manche du championnat d’Europe de la montagne, dont le pilote luxembourgeois occupe la quatrième place au général, cette annonce a de quoi surprendre.
En lisant entre les lignes du discours, très prudent, du pilote, que nous avons contacté mardi, on devine certaines divergences de vue entre le team Racing Experience de la famille Hauser, dirigé par le père Christian et qui a la mainmise sur l’ensemble des réglages de la voiture, et le constructeur Wolf Racing Cars, basé en Italie.
La collaboration entre l’équipe luxembourgeoise et le constructeur a commencé au début de l’année dernière. Hauser est depuis pilote de la Wolf GB08F1, et par la force des choses, élément actif de son développement. Il est chargé de faire remonter les informations en Italie, de livrer son ressenti, de suggérer des modifications à effectuer afin d’améliorer les performances de la voiture. Ces derniers temps, il semblerait que ses messages ne soient plus vraiment entendus du côté de l’Italie.
«La voiture en elle-même est certainement très performante. Elle pourrait l’être un peu plus si tout était fait comme on le souhaiterait», résume ainsi, prudemment, le pilote. «Avec notre expérience et les voitures qu’on a eues entre les mains auparavant, il nous semble que certaines choses pourraient être améliorées.» Notamment au niveau de son aérodynamisme, mais pas seulement.
Quoi qu’il en soit, le malaise semble avoir pris suffisamment d’épaisseur pour que la famille Hauser décide de passer à autre chose en décidant de vendre la Wolf, même si on refuse d’évoquer dès aujourd’hui la fin de la collaboration.
Raphaël Ferber
A lire en intégralité dans Le Quotidien papier de ce mercredi
