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Progrès : attention, Samuel Dog monte la garde (Portrait)


Division Nationale – Samuel Dog est le nouveau milieu de terrain récupérateur du Progrès.

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La nouvelle sentinelle de l’entrejeu du Progrès Niederkorn continue de prendre ses marques. (Photo : archives)

L’histoire de Samuel Dog est un peu celle de tous ces nouveaux arrivants de l’hiver dans une DN qui a mené un recrutement-star. C’est celle de Kevin Feiersinger (Mondorf), qui a poussé avec Alaba au Bayern et Götze en Nationalmannschaft. Celle de Dylan Deligny (F91), qui a grandi entre Raphaël Varane à Lens et Paul Pogba en équipe de France. Celle de Fabio Tonini (Jeunesse), formé à l’académie Nike de Londres, sous l’égide d’Arsène Wenger et les ordres de Stuart Pearce.

Samuel Dog, né dans le nord de la France et élevé à Wasquehal, était lui plutôt voisin et contemporain du Gunner d’Arsenal Mathieu Debuchy et du milieu de terrain du Paris Saint-Germain Yohan Cabaye, à qui il s’est frotté toute son adolescence. Eux ont explosé. Lui a traversé la frontière et fait sa vie en Belgique…

Il aurait d’ailleurs pu la faire au Grand-Duché, quand, il y a sept ans, le CS Grevenmacher est venu le démarcher. Mais il a alors opté pour Deinze, qui s’apprêtait d’ailleurs à recevoir, au mercato hivernal, un certain Stefano Bensi. « Oui, on a joué six mois ensemble ! Il était très jeune à l’époque. Quel âge ? 17, 18 ans ? (NDLR : 21 ans) On avait eu un bon feeling mais on s’est perdu de vue. Je ne sais même pas s’il a eu connaissance de ma signature au Progrès. »

Il aurait plutôt intérêt : Niederkorn est devenu l’un des candidats les plus acharnés du leader… « C’est vrai qu’on va se revoir pour faire la bagarre », sourit Dog. Le nouveau milieu de terrain récupérateur du Progrès, pourtant, n’est pas un belliqueux. Tout le contraire. Pour lui, « le côté humain dans le foot doit passer avant tout ». C’est pour cela qu’après deux ans et deux montées consécutives avec Mouscron, de retour en D1 belge moins de cinq ans après sa faillite, il a décidé de partir sans pouvoir profiter du fruit de son travail : « La fusion avec Lille qui faisait de Mouscron un club succursale, a entraîné une perte d’identité du public et des joueurs. Cela devenait la foire et des gars ont été écartés de façon pas très belle. »

La D1 qu’il avait rêvée s’est donc dérobée à lui et à son 1,96 m. Pas sûr que la perspective de se frotter à la DN soit aussi excitante mais lui assure que le staff niederkornois a « trouvé les mots pour le convaincre ». Un discours ambitieux, forcément, mais à quel point ? « Des objectifs sur le long terme. L’Europe, voire le titre, on ne va pas en faire une obsession, mais on y arrivera. »

En attendant de voir quand et comment le Progrès prendra son envol avec son recrutement taillé sur mesure, on se contentera gentiment d’observer ce grand échalas amené à évoluer devant la défense. « En général, les grands ont plus de mal avec un ballon mais certains s’en sortent très bien non ? Regardez Ibrahimovic ! De la même façon, un petit ne va pas forcément vite (il rit). Moi non plus, de toute façon, je ne vais pas vite, mais j’ai une formation à la française. » Entre les lignes, Dog n’est pas là que pour monter la garde. Aussi pour jouer…

De notre journaliste Julien Mollereau

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