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Pour Jempy Drucker, ça se précise


Aujourd’hui, le coureur de BMC reprend la compétition. Demain, il fera une reconnaissance du Tour des Flandres avant de participer, vendredi, à la Handzame Classic. Deux Luxembourgeois sont aujourd’hui au départ de Nokere-Koerse, Jempy Drucker et Alex Kirsch.

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Le Luxembourgeois Jempy Drucker. (Photos : Julien Garroy)

Ce n’est pas la dernière ligne droite. Mais ça se précise quand même pour Jempy Drucker qui peaufine sa préparation aux classiques flandriennes. Deux courses au menu cette semaine. Nokere Koerse, aujourd’hui. La Handzame Classic, vendredi. Au milieu, jeudi, donc, une reconnaissance du Tour des Flandres avec ses coéquipiers de l’équipe BMC…

« Ces deux courses vont me permettre de reprendre contact avec la compétition. Mais ce ne sont que des courses de préparation. Bien sûr, si je peux faire un résultat, je ne vais pas me gêner », explique le coureur luxembourgeois. Depuis sa dernière course, les Trois Jours de Flandre-Occidentale soldés par une belle septième place au classement final, une dizaine de jours se sont écoulés. « Je n’ai pas chômé à l’entraînement, reprend Jempy. Je me suis même offert une sortie de 225 kilomètres pour faire du fond. Sinon, c’étaient des sorties de quatre à cinq heures et des séances derrière scooter pour faire du rythme, même si ça ne remplace jamais le rythme de la compétition. »

> Des arrivées groupées…

Jempy Drucker n’a participé ni à Paris-Nice ni à la course des deux mers, Tirreno-Adriatico (lire par ailleurs), mais ne s’en plaint pas : « J’ai pu reproduire un programme que je maîtrise bien, qui m’a toujours réussi par le passé, et les années aidant, je me sens exactement là ou je voulais être à ce stade de la saison. Et je n’ai pas eu à me plaindre des conditions météorologiques. Il faisait mauvais sur les derniers jours de Paris-Nice et c’était abominable sur Tirreno. »

Celui qui a terminé à la sixième place de Kuurne-Bruxelles-Kuurne sait par avance ce qui l’attend pour les jours qui viennent. « Ce sont des courses dures, usantes, mais pas assez pour que cela ne se termine pas par un sprint d’une centaine de coureurs. Pour Nokere Koerse, nous avons un petit circuit final à couvrir à huit reprises et nous passons à chaque tour sur le Nokereberg, un mont en pavé de 300 mètres au sommet duquel est jugé l’arrivée. Donc, c’est quand même assez sélectif. Davantage que vendredi pour la Handzame Classic dont l’issue dépendra davantage du vent », juge encore l’intéressé qui fait cette petite confidence : « Je pars tranquille, j’ai souvent été malchanceux à Nokere. J’y vais surtout pour préparer la suite. »

De notre journaliste Denis Bastien

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