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Muller a encore haussé le ton


Rotterdam (ATP 500)- Vainqueur du Bulgare Grigor Dimitrov (n°11) mercredi soir au 2e tour, 6-2, 7-6(8), Gilles Muller va désormais devoir se coltiner Stan Wawrinka en quart de finale.

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Gilles Muller est en pleine forme à Rotterdam. (Photos : AP/DR)

Ses crampes à l’estomac, celles qui l’avaient fait craindre de passer au travers de son match face à David Goffin lors du 1er tour, se sont donc dissipées et c’est tant mieux. Gilles Muller a ainsi montré, mercredi soir, sur le coup de 22h, que son corps avait décidé de le laisser tranquille à l’heure d’affronter un client plus coriace encore que le frêle joueur belge, n° 20 mondial.

Grigor Dimitrov (n° 11) n’a pourtant pas eu le loisir d’afficher le tennis qu’on lui connaît, celui qu’il a montré en Australie où Andy Murray a dû hausser le ton pour le sortir du premier Grand Chelem de l’année, en huitième de finale. « J’ai fait un très bon match. Je ne lui ai pas donné de rythme et je n’ai pas raté grand-chose », résume Muller qui, en lui collant un 6-2 d’entrée, a sonné le Bulgare. « J’ai eu un super départ, j’ai mené 4-0. J’étais très agressif dès mon premier coup de raquette et je sentais que ça le crispait un peu, analyse le n° 1 luxembourgeois (n° 37), qui va continuer de progresser au classement ATP. J’ai conclu ce premier set assez sereinement et je dirais que c’était mérité car j’étais le joueur le plus fort à ce moment-là. »

> « Il a sorti des coups miraculeux »

Et puis le Bulgare s’est réveillé, il le fallait bien, et s’est mis notamment à mieux servir. « Il m’a posé des soucis avec ses retours et j’ai dû me bagarrer fort pour ne pas me faire breaker dans le début du set », explique Muller, qui estime qu’il « aurait pu, ou même dû, le breaker en fin de set ». « Mais il a sorti des coups miraculeux à des moments super importants et je commençais à être un peu frustré », complète-t-il.

Ce n’est pourtant pas à Muller de craindre les tie-breaks. Le joueur du Spora a déjà suffisamment prouvé ces derniers temps qu’il était très dangereux lors de ces ultimes moments. Dimitrov a eu une occasion d’égaliser, lorsqu’il a – enfin – réussi à prendre le service de Muller à 8-7, service à suivre. C’est à ce moment-là que le Luxembourgeois, qui était parvenu à « garder son calme », a aussi eu un petit coup de pouce du destin à 8-8 dans ce tie-break.

« J’ai été récompensé avec un point où c’est moi qui ai de la chance. Cela m’a donné une balle de match et service à suivre. » Un service volée gagnant et Muller s’est ainsi qualifié pour les quarts de finale face au Suisse Stan Wawrinka, qui s’est débarrassé hier en fin de soirée de l’Espagnol Guillermo García-López 6-7 (2), 6-4, 6-2.

Il y a un mois, le Suisse sortait le Luxembourgeois en huitième de finale du tournoi de Chennai, 2-6, 6-7 (4), avant de rafler le titre en Inde au terme de leur toute première confrontation. Si le nom de Muller revient aux oreilles de tout le monde ces derniers temps, prendre sa revanche face au n° 2 suisse ne s’annonce clairement pas aisé.

De notre journaliste Raphaël Ferber


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