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Moselle Open – Tsonga va se battre pour la victoire finale


Le Moselle Open est un tournoi qui plaît beaucoup à Jo-Wilfried Tsonga. (Photo : RL)

Le demi-finaliste de Roland-Garros garde le sourire, malgré une saison qu’il juge lui-même mitigée. Le Français compte sur le Moselle Open pour se faire un immense plaisir…

L’US Open, est-ce encore tout frais dans la tête ?

Jo-Wilfried Tsonga : J’y pense encore un peu, il faut savoir passer à autre chose en tirant les enseignements de la défaite, se rappeler, à l’avenir, des choses que l’on n’a pas bien réalisées.

Vous parliez de frustration à l’issue de cette élimination, effectivement rageante, en quarts de finale…

Il est toujours très frustrant de perdre en Grand Chelem. Maintenant, ce n’est plus spécialement le cas. On ne peut plus agir sur ce qu’il s’est passé! Je regarde devant avec l’intention de réussir en Grand Chelem dès janvier (en Australie). Du moins, je l’espère en tout cas.

Vous évoquez des choses mal réalisées ces dernières semaines. Quelles sont-elles?

À notre niveau, on n’en est plus à dire, j’ai un mauvais revers, il faut que je le travaille. Je dois faire progresser mon tennis en étant plus régulier sur certaines phases de jeu. Savoir les répéter plus longtemps, maîtriser la durée.

Une demi-finale à Roland-Garros, des quarts à l’US Open, il y a pire comme saison!

Non, mon année n’est pas très bonne. Déjà, je n’ai pas beaucoup joué et on est meilleur quand on joue davantage (il a commencé fin mars, après une blessure).

Il reste de belles choses à réaliser ces prochaines semaines.

Mes grands objectifs 2015 sont passés, je ne les ai pas atteints : que ce soit en Coupe Davis (élimination de la France en quarts de finale par l’Angleterre) , ou en Grand Chelem. Maintenant, j’aimerais me rapprocher du top 10 (il est actuellement 17e mondial) pour commencer 2016 de la meilleure des manières, en ayant un classemement protégé dans les rendez-vous les plus importants.

Vous reprenez la compétition dans quelle forme physique, puisque vous vous êtes plaint à New York d’une douleur au genou?

Je dois gèrer ce problème depuis longtemps. J’ai l’habitude… Cela va beaucoup mieux. Tout se calme après une à deux semaines.

Et Metz est l’endroit idéal pour relancer la machine!

Je me suis toujours bien senti dans ce tournoi. Même l’an dernier, quand j’ai été sorti en quarts de finale par Goffin. À l’époque, on avait entendu des critiques. Aujourd’hui, il est 15e mondial. Ici, au Moselle Open, j’aime beaucoup les gens, l’ambiance, l’esprit qui régne et qui me convient. Tous ces éléments réunis me mettent dans de bonnes dispositions et me donnent à chaque fois l’envie d’aller au bout.

Le tableau est relevé…

Oui, il y a de très bons joueurs, mais je vais me battre.

Ce tournoi pourrait être l’occasion d’alimenter de petites rivalités entre amis. Vous n’êtes plus le n° 1 français et vous êtes devancé au nombre de titres par Gilles Simon et Richard Gasquet (12 tournois remportés contre 11)…

Oui, un palmarès est un moyen de comparaison, plus, peut-être pour le grand public ou les médias. Je ne me base pas forcément sur les mêmes lignes des palmarès. Certains accordent de l’importance aux tournois 250 (la catégorie de Metz), d’autres regardent les étapes du Grand Chelem ou le classement de n° 1 français, ou le classement mondial. Quand on réussit dans un tournoi du Grand Chelem, je crois que l’on peut se satisfaire de ne pas être n° 1 français. Pour l’instant, je suis satisfait de mon palmarès, mais avec les ambitions que j’ai, je n’ai pas le droit de m’en contenter.

Alain Thiébaut (Le Républicain lorrain)

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