Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Chris Philipps n’a plus vraiment de raisons d’y croire. Les semaines passent et même les ballons d’oxygène que représentent généralement pour les bannis des clubs les matches de Coupe nationale ne se gonflent plus pour lui, du côté du Legia Varsovie.
Il y a décidément un peu plus qu’un problème tactique entre lui et Sa Pinto, le coach portugais du club polonais. Clairement, la porte est fermée et il va falloir trouver une porte de sortie.
Les rencontres internationales face au Belarus et en Moldavie seront d’autant plus importantes pour lui, alors que les médias évoquent déjà un retour en D2 française.
Les informations ne sont pas forcément fondées : une grande partie de la Ligue 2 aurait de vrais soucis pour s’aligner sur le salaire polonais du milieu de terrain, qui a encore un an et demi de contrat.
Approches belges et turques
Mais qui doit regretter d’avoir été un gentil garçon cet été. Car directement après l’élimination face au F91, Chris Philipps a eu le temps de sentir le vent tourner. Lors d’un rendez-vous avec sa direction sportive (évincée moins de trois semaines plus tard), on lui fait comprendre qu’on l’a pris «pour deux ans, pas pour deux mois». Conscient qu’en football, tout change très vite, fidèle à certains principes, Philipps choisit de rester.
Pourtant, il a deux intérêts très appuyés sur la table. Un club belge (tiens, on a souvent vu Zulte Waregem, Mouscron, Courtrai et Charleroi ces derniers temps au stade Josy-Barthel) et un autre turc, du milieu de tableau, auraient entamé des approches mais la direction sportive du Legia a immédiatement clos le sujet, tandis que Chris Philipps ne cherchait pas à le rouvrir.
D’ici un bon mois et demi, sauf improbable changement de configuration, il va forcément falloir remettre le sujet sur la table.
Julien Mollereau
