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Le Tour de France sur les sommets pour le centenaire du maillot jaune


Le mythique maillot jaune à l'honneur pour ses cent ans. (photo AFP)

Pour le centenaire du maillot jaune, le Tour de France 2019 tutoiera les sommets en juillet prochain : le parcours long de 3 460 kilomètres, présenté jeudi à Paris, prévoit cinq arrivées au sommet, dont trois à plus de 2 000 mètres d’altitude, et trente cols classés.

« Un hymne à l’excellence », a formulé son directeur Christian Prudhomme qui a voulu placer la 106e édition de la plus grande course du monde sur les hauteurs. Tant dans les Pyrénées, avec l’arrivée au Tourmalet, que dans les Alpes. L’avant-dernière étape se conclut à Val Thorens à 2 365 mètres, la troisième arrivée la plus haute depuis la création de l’épreuve en 1903. Symbole de cette volonté de prendre de l’altitude, l’Iseran, une ascension légendaire – le plus haut col routier de France à 2 770 mètres – rarement fréquentée par le Tour, sera escaladé le 26 juillet pour le deuxième des trois volets alpestres. Par le versant de la Maurienne, le plus difficile, qui n’a plus été emprunté depuis 1963 par la Grande Boucle.

Le centième anniversaire de la création du maillot jaune, le 19 juillet, sera fêté à Pau, ville emblématique du Tour, et non à Grenoble, où Eugène Christophe avait porté pour la première fois la tenue distinctive. Ce jour-là, c’est un contre-la-montre individuel (le seul au programme du Tour 2019) de 27 kilomètres qui sera proposé pour contrebalancer le copieux menu montagneux.

Six jours après le coup d’envoi de Bruxelles, la ville d’Eddy Merckx qui détient le record du nombre de maillots jaunes, les grimpeurs disposent d’une première occasion dans les Vosges. Cette fois, la montée de La Planche des Belles Filles est prolongée par rapport aux trois arrivées précédentes par un « raidard » extrêmement pentu, à 20%. Avant le Massif Central, l’étape de Saint-Étienne multiplie les côtes et petits cols dans les monts du Lyonnais.

Quatre cols de plus qu’en 2018

Après la première journée de repos à Albi, les Pyrénées sont condensées. Peyresourde et Ancizan en hors d’œuvre, puis au lendemain du chrono de Pau le Tourmalet en course de côte format géant par le versant de Barèges, enfin la montée inédite du Prat d’Albis au-dessus de Foix pour conclure une prometteuse étape ariégeoise (4 700 m de dénivelé). Le Tour, qui cherche toujours à montrer les beautés de la France, s’attarde ensuite du côté de Nîmes et du Pont du Gard, datant de l’Antiquité romaine. Avant de se jouer définitivement dans les Alpes pour un triptyque qui commence par les grands cols historiques, Vars, Izoard et Galibier, pour rejoindre Valloire.

« On essaye de trouver des passages à forts pourcentages. Là, on va revenir aussi à la très haute montagne », souligne le directeur de course Thierry Gouvenou. Les rouleurs, qui ont confisqué les quatre premières places en juillet dernier (Thomas, Dumoulin, Froome, Roglic), seront-ils pour autant perturbés dès lors qu’ils excellent aussi en montagne ? Les sprinteurs, eux, disposent de sept occasions dans cette édition tracée à l’est de la ligne reliant l’Alsace au Béarn, pour visiter quatre massifs montagneux (Vosges, Massif Central, Pyrénées, Alpes) et prendre ses aises en Occitanie (repos à Albi puis à Nîmes).

Trente cols (2e, 1re ou hors catégorie), c’est toutefois quatre de plus qu’en 2018, sept de plus qu’en 2017. Mais, a rappelé le directeur du Tour, « les organisateurs proposent, les coureurs disposent ».

LQ/AFP

Une arrivée à Nancy

La ville de Nancy accueillera l’arrivée d’une étape partie de Reims, le 9 juillet. Le Tour de passera auparavant par Villers-lès-Nancy, Laxou, Vandœuvre.

Dans la cité nancéienne, l’arrivée offrira une belle ligne de droite de plus de 1 500 mètres !

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