Manou Goergen, directeur sportif du F91, sent bien à quel point la question de la libération des joueurs vers le monde pro prend une tournure stratégique en ce moment, en DN. Et ne veut pas que l’«affaire» Bettaieb plombe son club.
La Division nationale vit une époque curieuse, féroce et dans laquelle la communication va commencer à prendre une part de plus en plus importante. Cet hiver, avec la masse énorme de joueurs partis vers l’étranger sans avis de sommation (Muratovic en D2 roumaine, Pimentel et Ikene en D2 danoise, Klica en D2 grecque…), le football luxembourgeois a trouvé une nouvelle raison de râler après les statuts de la fédération.
Car remplacer des joueurs première licence de cette qualité, quand la concurrence est aussi féroce pour les attirer, et alors qu’on n’a le droit qu’à deux recrues maximum, donne vite mal à la tête. L’«affaire» Bettaieb est arrivée dans ce contexte. Elle en était déjà une bien avant que l’attaquant dudelangeois dise son mal-être dans notre édition du week-end dernier, car de nombreux concurrents du F91 se sont emparés de l’histoire pour s’adresser, entre les lignes, à tous les jeunes du pays en mode : «venez chez nous, au moins, la porte est ouverte si vous avez une opportunité professionnelle à l’étranger».
Ce genre d’opportunisme est devenu non négociable. Il faut profiter à fond de la moindre brèche pour se positionner dans cette guerre aux matières premières que sont les jeunes Luxembourgeois.
Prenez l’Hostertois Alexandre ...
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