Laurent Jans : cela pourrait être bouclé aujourd’hui ou demain

Annoncé comme partant très probable en Jupier Pro League, hier, le défenseur latéral international du Fola, Laurent Jans, est «très optimiste» sur ses chances de trouver un accord avec Waasland-Beveren.

Où en êtes-vous exactement avec le club belge ?

Laurent Jans : Maintenant que le Fola s’est mis d’accord avec Waasland Beveren, on a l’autorisation, mon agent (NDLR : Didier Philippe, l’ancien coach du F91) et moi, de négocier. C’est quelque chose de tout nouveau pour moi, donc je le laisse faire. Mais j’ai un très bon sentiment, cela pourrait être bouclé aujourd’hui ou demain. En tout cas, on aura bien avancé, je suis très optimiste.

Que vous ont dit Anthony Moris et Maxime Chanot, vos coéquipiers « belges » de la sélection, sur cette opportunité ?

Que du bien. Du championnat et du club. De toute façon, je connais. Il y a des équipes très intéressantes là-bas. Ce n’est peut-être pas plus mal que cela ne se soit pas fait avec Dundee (NDLR : en Écosse, où il était en test à l’été 2014 mais où il s’est blessé) car la Jupiler Pro League, c’est plus intéressant.

Tout le monde loue votre sagesse d’avoir imposé une clause de libération aussi basse dans votre contrat.

C’était l’un des aspects auxquels je tenais le plus quand j’ai prolongé au Fola. Je ne voulais pas que mon rêve de jouer pro se brise pour une somme que personne ne pouvait payer. Je dis merci au Fola car le club a été très correct de ce point de vue. Et aussi parce qu’ils ont beaucoup fait pour moi ces quatre dernières saisons.

Quel contrat aurez-vous? Didier Philippe parle de deux saisons ?

Oui, c’est l’idée. Une pour apprendre, une pour confirmer. Et une troisième en option si tout le monde est content.

Faites-vous un effort financier ?

Je ne parle pas de ça. Je suis juste vraiment heureux de toucher du doigt mon objectif de passer pro.

Qu’est-ce que vous abandonnez pour le réaliser ?

Ma deuxième année d’économie de gestion au Luxembourg. Je vais peut-être continuer par correspondance. Mais j’ai beaucoup de choses à organiser!

Recueilli par Julien Mollereau