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Laurent Didier sur des rouleaux


Le coureur de Trek peut reprendre un entraînement adapté sur rouleaux, dix jours après sa chute ayant occasionné une fracture du 4e métacarpe de la main gauche.

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« C’est trop risqué actuellement pour moi de m’aventurer sur la route », explique Laurent Didier. Sur ce cliché, pris quelques instants avant sa chute survenue voici dix jours en Australie, on le voit en pleine action. (Photos : trek/Gerry Schmit)

Laurent Didier a repris depuis hier un entraînement presque normal. Oui, presque normal. « J’ai réussi à bricoler sur mon vélo fixe SRM une installation avec des prolongateurs de bras comme sur les machines de chrono », sourit le Dippachois. N’est pas ingénieur (de formation) qui veut.

C’est que, depuis son retour d’Australie mardi dernier, avec sa main gauche provisoirement plâtrée, les choses n’ont pas traîné. Il y a d’abord eu, jeudi, cet aller et retour vers une clinique de Bâle où l’équipe Trek a ses habitudes en pareil cas. « C’était effectivement un aller et retour, puisque je rentrais le matin et je ressortais le soir », note Laurent.

L’opération est une chose. La guérison en est une autre. « J’ai toujours la main enflée et je ne peux pas reprendre l’entraînement en extérieur. Pour de simples footings et même de la marche, cela semble dangereux. Depuis ma chute survenue sur la Cadel Evans Great Ocean, j’ai appris à vivre autrement pour les gestes les plus simples comme prendre une douche ou manger. Alors pour aller rouler sur la route, pour le moment, c’est non… »

> Tout reprendre à zéro

Laurent Didier ne désespère pas de remettre le nez dehors pour l’entraînement, mais pour le moment, il s’arme de patience. « Il faut que je mesure de jour en jour l’évolution de ma blessure, explique le champion national de chrono. Depuis l’opération et la pause d’une plaque avec quatre vis, je vois les choses autrement. Je préfère ne rien risquer. »

Dès lors, le Dippachois n’a pas eu à forcer sa nature pour bricoler son vélo SRM fixe et y apposer des prolongateurs habituellement utilisés sur les vélos de chrono. « Je peux enfin rouler, même si cela ne remplace pas la route. De toute façon, après dix jours sans activité, je vais devoir reprendre tout à zéro. C’est dommage car, même si j’ai été malade sur le Tour Down Under, j’avais quand même bien bossé », poursuit l’intéressé.

Pas question, dans ces conditions, d’imaginer un retour à la compétition. « Oh là là, s’écrie-t-il, je n’en suis pas là ! Et avant de penser prendre le départ de grosses épreuves, il me faudra reprendre du rythme dans des épreuves secondaires. J’espère que tout le travail que j’ai effectué l’hiver pourra me servir. »

Toujours est-il que Laurent Didier n’a pas attendu pour reprendre un travail de musculation des jambes et du dos qui ne sera pas superflu lorsque, enfin, il pourra à nouveau s’élancer. En attendant, il prend son mal en patience.

De notre journaliste Denis Bastien

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