Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
La médaille de bronze des Luxembourgeois doit beaucoup à son arme fatale Tom Schumacher. Décisif !
Et pourtant, les affaires paraissaient plutôt mal engagées. Après deux premiers quarts relativement équilibrés, ce sont bien les Andorrans qui avaient pris les devants dans ce match pour la médaille de bronze.
Face à eux, une équipe d’Andorre dont Franck Mériguet disait, quelques jours avant l’affrontement : « C’est une équipe qui est à peu près de notre niveau. On peut les battre. » Il ne restait plus qu’à le faire.
Seulement, le retour des vestiaires a été plus que compliqué. Les coéquipiers de Chris Jones semblent dormir et subissent le jeu des Ibères, qui s’échappent au score, au point de compter une avance de treize points à cinq minutes de la fin du quart.
La situation, si elle est grave, n’est pas pour autant désespérée. Surtout quand on compte dans ses rangs un tueur comme Tom Schumacher. Le leader du T71 n’est pas du genre à douter. Et il va à lui seul ramener les siens dans le droit chemin.
D’abord, en alignant huit points de suite pour permettre au Luxembourg de revenir totalement dans la rencontre au point de permettre aux deux équipes d’être à égalité à dix minutes de la fin du match.
«Tout peut aller très vite»
Ensuite, quand le moment devient très chaud, c’est encore lui qui est là pour mettre deux missiles longue distance en quelques secondes, qui vont faire très mal à des Andorrans qui prennent un très sérieux coup sur la tête.
Malgré quelques gestes très physiques et pas toujours dans un esprit de fair-play total de la part des Ibères, c’est bien le Luxembourg qui décroche la victoire.
Et une médaille de bronze qui est en grande partie due aux 30 points d’un Tom Schumacher, auteur du triplé en championnat cette saison, qui va pouvoir goûter à des vacances bien méritées : « En basket, tout peut aller très vite. Avec 15 minutes à jouer, être devant ou derrière de treize points ne veut rien dire. Toute la semaine, on a bien joué, mais le Monténégro et l’Islande sont plus forts que nous. Cette victoire est formidable ! »
De notre envoyé spécial en Islande, Romain Haas
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