Joël Zangerlé : « Je vais relancer ma carrière »

Joël Zangerlé, 27 ans, a confirmé, hier, qu’il rejoindrait bien son ancienne équipe Leopard où il tiendra un rôle de coleader et de capitaine de route.

La nouvelle était attendue. Elle a été confirmée hier par l’équipe Leopard. Joël Zangerlé fait son retour dans l’équipe Continentale luxembourgeoise.

Vous nous expliquiez voici peu que vous attendiez d’avoir la certitude d’obtenir un contrat professionnel pour prolonger votre carrière. C’est fait…

Joël Zangerlé : Oui, j’ai attendu mais c’est une bonne nouvelle. J’avais des contacts avec différentes équipes, mais lorsqu’un accord s’est précisé, j’étais intéressé. Certes, cela a duré un peu plus longtemps que prévu, mais le principal, pour moi, c’est d’avoir trouvé un accord intéressant. Et puis je retrouve une équipe où je courrais (de 2012 à 2014) et où je me sentais bien. Je suis très motivé.

On imagine que vos objectifs seront axés sur les courses par étapes?

Oui, il y aura le Tour de Luxembourg, forcément. Mais aussi, par exemple, le Circuit des Ardennes, le Tour de Haute-Autriche, le Tour d’Alsace. Tout cela sera à définir plus tard.

Il retrouve Silvestre

Vous avez repris l’entraînement?

Oui, je me suis accordé une pause comme prévu et je me suis remis au boulot avec beaucoup d’ardeur. Chez Cult, j’avais arrêté ma saison très top. J’ai d’ailleurs le sentiment d’avoir effectué une seule saison.

Vous allez retrouver le Portugais Fabio Silvestre…

C’est une très bonne nouvelle pour moi car je m’entendais très bien avec lui. Je me réjouis donc de le retrouver. On va faire de belles courses ensemble. On aura de belles courses à faire ensemble. On va se battre à 200 %.

La perspective de retrouver Markus Zingen et Tom Flammang à la tête de l’équipe a-t-elle été décisive?

Oui, car je m’entends très bien avec eux. Ce sont eux qui m’ont relancé et m’ont conseillé de ne pas arrêter ma carrière. Grâce à eux, je vais me relancer. J’ai envie de faire de belles choses la saison prochaine dans cette équipe Leopard.

Entretien avec notre journaliste Denis Bastien