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[JO-2022] Matthieu Osch, prêt à entrer en piste


Les voyants sont au vert pour Matthieu Osch.

Tout se passe bien pour Matthieu Osch, qui entame ses Jeux olympiques ce dimanche 13 février, sur le géant.

Ce n’est pas comme s’il était à la maison. Mais pas loin quand même : «Tout se passe bien», résume Matthieu Osch. Il faut dire que le jeune homme de 22 ans n’en est pas à sa première expérience olympique. Et si sa jeune compatriote Gwyneth ten Raa a peut-être craqué sous la pression, chose compréhensible quand on découvre le gigantisme des JO à seulement 16 ans, l’autre skieur luxembourgeois présent à Pékin a déjà connu cette expérience très particulière que de se retrouver sur la scène olympique.

Il le dit d’ailleurs lui-même : «Je suis plus mature qu’il y a quatre ans. Mieux physiquement et mentalement. Je vais me servir de cette expérience. Les JO, ça reste les Jeux, c’est tous les quatre ans, je veux bien me présenter.»

Depuis qu’il a posé le pied sur le sol chinois, Matthieu Osch ne chôme pas. Et les sensations sont plutôt bonnes : «Au début, ce n’était pas facile, il fallait prendre ses repères. Mais on a fait beaucoup de jours de ski et tout commence à se mettre en place, tant au niveau du matériel que du feeling. J’espère pouvoir reproduire en course ce que je montre à l’entraînement.»

Osch apprécie particulièrement le fait que tout soit à proximité du village olympique. Un stress de moins : «À Pyeongchang, il fallait prendre la voiture. Même si ce n’était que pendant cinq minutes. Là, on peut tout faire à pied, c’est vraiment cool.»

Reproduire en course ce qu’il fait à l’entraînement

La piste si particulière et sa neige artificielle trouvent grâce à ses yeux : «On a dû s’adapter. Mais les Chinois savent très bien contrôler. Les pistes sont très belles. Il n’y a pas beaucoup de précipitation si bien que depuis qu’on est arrivés, il fait grand ciel bleu. C’est très agréable.»

Et pas de souci avec le froid, parfois polaire : «C’est un sport d’hiver. J’ai souvent connu des situations comparables. On s’adapte et on fait avec. Ça s’est un peu réchauffé pendant la semaine, mais ils annoncent une nouvelle vague de froid. On verra bien.»

La présence de son grand frère Geoffrey, le kiné de la délégation, est également un gros plus : «Il sait comment ça fonctionne. Lui-même a fait du ski», se réjouit le petit frère. «Après les mondiaux de Cortina, où ça avait bien marché pour moi, je savais qu’il fallait absolument cette même équipe pour les JO.»

S’il a brillé en Italie, avec deux top 35 et des qualifications en seconde manche, Matthieu Osch ne veut pas se lancer dans le jeu des pronostics : «Je ne vais pas viser un résultat en termes de place. Si j’arrive à faire ce que je sais faire, le résultat sera convenable.»

Il débute dimanche par le géant, discipline sur laquelle il avait terminé 62e en Corée, il y a quatre ans. Mercredi, place au slalom. Et après, il ira peut-être voir d’autres sports. Et il pourrait s’accorder un petit tour du côté du KFC ou du Pizza Hut du village olympique : «On verra après ma dernière course.»

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