Ex-vice-président de la FLH, Thierry Wagner est à l’origine de la Season Opening qui, depuis 2016, ouvre médiatiquement la saison.
Ce soir sera diffusé en direct sur Appart TV la Sesaon Opening dont vous avez été l’initiateur. Comment vous est venue cette idée?
Thierry Wagner : C’était en 2016 je crois. Bon, l’idée n’a rien d’extraordinaire, je n’ai absolument rien inventé. Je n’ai fait que reprendre ce qui se faisait dans d’autres sport. Notamment à l’étranger. Avant, on organisait cette soirée en même temps que la Super Coupe. Et puis, pour permettre de satisfaire nos différents partenaires, et en l’occurrence l’Hôtel Légère, on les organise désormais sur deux dates. Cette soirée a pour but de lancer la saison. Bon, ce n’est plus le cas depuis deux saisons en raison du covid-19, mais avant, les équipes étaient présentes. Du moins, l’entraîneur, un joueur et un dirigeant de chaque club. Les journalistes étaient bien sûr invités. Ça leur permettait de préparer des interviews ou des articles pour le jeudi, vendredi et samedi. Enfin, les jours précédant la 1re journée de championnat.
Cette invitation n’était-elle pas une incitation?
(Il rit) Oui, on peut dire ça comme ça… Après, on aurait pu faire une simple conférence de presse mais la Season Opening, c’est quand même un peu plus festif.
J’ai constaté que certains d’entre eux (clubs) font leur propre Season Opening sur leurs réseaux sociaux
Comme l’an passé, elle sera un peu moins festive dans la mesure où, à l’exception de Diekirch et Esch, respectivement champion en titre chez les dames et chez les hommes, la soirée se déroulera en l’absence des clubs…
Oui, c’est dommage, mais on ne peut pas faire autrement. Appart TV s’est rendu, ces deux dernières semaines, dans tous les clubs afin de tourner des vidéos de présentation. C’est vraiment bien fait et, parfois, il y a même un peu d’humour.
Quel est le contrat qui lie la FLH à Appart TV?
Appart TV est un prestataire de service qui filme des matches de championnat et qui nous permet de les diffuser sur Handball TV, la chaîne de la fédération. Il n’y a pas vraiment de contrat. Pour un match d’AXA League, le dispositif est le suivant : 2 caméras, 1 régie et 2 commentateurs. Pour les matches de la sélection ou du Final Four, c’est 4 caméras. Après, pour ce qui est des détails relatifs à l’aspect financier, je ne peux rien vous dire.
Concrètement, quels sont les effets constatés de cette Season Opening?
C’est difficile à dire… Je ne sais pas s’il y a plus de monde dans les salles depuis, mais disons que c’est un moyen de mettre aussi en lumière nos sponsors. D’ailleurs, à l’avenir, et si la situation sanitaire le permet, on essaiera de faire les choses en un peu plus grand. Comme il nous était arrivé de le faire par exemple au Mélusina où les équipes étaient venues au complet.
Vous avez décidé de quitter votre poste de vice-président cet été. Pour quelle raison?
Oh, j’ai quitté ce poste mais je reste toujours actif en étant membre de la commission du marketing.
Revenons à cette Season Opening. Quel est le regard des clubs?
Il faut leur demander, mais j’ai l’impression qu’ils apprécient l’idée. D’ailleurs, j’ai constaté que certains d’entre eux font leur propre Season Opening sur leurs réseaux sociaux. C’est un moyen de faire parler d’eux. De se promouvoir. Pourquoi pas…
Rahim dans l’expectative
Samedi s’ouvrira bien entendu la saison 2021/2022 d’Axa League. Une 1re journée à laquelle ne prendra pas part Käerjeng, engagé au 1er tour de l’EHF European Cup (3e échelon) face à la formation kosovare du KH Vellaznimi. Un adversaire qui, sur le papier, n’a rien d’une foudre de guerre et dont ce sera la première participation à une compétition européenne. «Je ne vais pas le faire passer pour un ogre, mais évitons de sous-estimer notre adversaire et prenons, dès le match aller de samedi, une sérieuse option sur la qualification avant le retour, le lendemain», déclare Yérime Sylla. Pour ce rendez-vous, l’entraîneur bascharageois ne pourra compter que sur deux gardiens en l’absence de Charel Kirtz (coude) mais peut-être aussi de Yacine Rahim. L’ex-Messin souffre d’une périostite et doit passer une scintigraphie demain pour lever tout doute quant à une éventuelle fracture de fatigue.
Charles Michel