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[Handball] Sandor Rac (Pétange) : «On ne sait jamais ce qui peut se passer»


Sandor Rac, l'ancien entraîneur de Käerjeng (2009-2012), s'est engagé pour une saison avec le club pétangeois du président Jean-Claude Muller. (photo archives RL)

COUPE DE LUXEMBOURG (8e DE FINALE) Arrivé il y a moins de trois semaines à la tête de l’équipe de Pétange, qui défie Esch ce samedi (20h30), Sandor Rac évoque son inattendu retour au Grand-Duché.

Le Quotidien : Pour votre première prise de parole officielle en tant qu’entraîneur de Pétange, lors de la soirée de présentation de la saison organisée par la FLH, vos premiers mots ont été pour Käerjeng…

Sandor Rac  : (Il coupe) Trois jours plus tôt, j’ai assisté aux deux matches de Käerjeng contre Vojvodina. J’ai vu deux bons matches et je voulais féliciter sincèrement Bascharage et dans le même temps le handball luxembourgeois. Si un club sort le champion de Serbie, ça sous-entend que le championnat luxembourgeois progresse également. Pour moi, c’est un exploit!

Aviez-vous gardé des contacts avec Bascharage depuis votre départ en 2012?

Oui avec beaucoup de joueurs comme Eric (Schmidt), Mladen (Jovicic), David (Gyafras). Généralement, lorsqu’une expérience se passe bien, je garde des relations.

Êtes-vous proche de vos joueurs et joueuses?

En dehors du terrain, il y a une amitié qui se crée. Par exemple, mon premier poste d’entraîneur, en France, c’était à Boulogne-Billancourt. Et bien je suis toujours en contact avec un ancien joueur. Mais j’ai gardé beaucoup de contacts à Metz par exemple.

Quels souvenirs gardez-vous de vos trois années passées à Käerjeng?

Les deux finales de Coupe de Luxembourg perdues contre Esch en 2011 et 2012. Surtout la seconde, qu’on a perdue bêtement avec un penalty non sifflé sur Tom (Meis).

Pourquoi aviez-vous décidé de partir en 2012?

Ça faisait trois ans que j’étais à Käerjeng et Metz, qui venait de perdre le titre après une grosse défaite contre Brest, cherchait un entraîneur. Thierry Weizmann, le président, avec qui j’étais resté proche m’a contacté et j’ai dit oui. Dès la première saison, et alors que l’équipe avait perdu cinq de ses meilleures joueuses (Amandine Leynaud, Allison Pineau…), on a fait le doublé Coupe/championnat et été finalistes de la Coupe EHF. La deuxième, pareil, on fait le doublé.

Mais le club ne renouvelle pas votre contrat…

Je voulais changer deux ou trois joueuses, le président voulait les garder. Bref, on n’a pas trouvé d’accord. Quelques jours après, je signais au Havre.

Où ça ne s’est pas très bien fini…

Le club était ambitieux, peut-être trop. On était arrivés en demi-finale de Challenge Cup. On gagne le match aller à Bordeaux de sept buts contre Mios (28-21), mais les joueuses, qui savaient qu’elles ne seraient pas conservées la saison suivante, ont lâché le match et on a perdu de 12  buts (26-38)! Après ça, je suis parti alors qu’il me restait encore deux années de contrat. Je suis parti ensuite à Saintes et en Tunisie où je devais rejoindre Sousse, mais à la suite d’un changement au club, j’ai été licencié avant même de commencer…

Comment s’est faite votre arrivée à Pétange?

Il n’y a pas très longtemps, David (Gyafras) m’appelle. On parle un peu de tout et je lui demande comment ça va dans son club. Il me dit qu’il cherche un entraîneur… Trois jours après, je signais mon contrat.

Celui-ci est d’un an. Est-ce une mission à court terme?

On ne sait jamais ce qui peut se passer à l’avenir. C’est sûr qu’il y a du travail, mais ça me plaît. C’est un challenge.

Au vu de votre palmarès, vous pourriez prétendre à d’autres challenges, non?

Le président (Jean-Claude) Muller m’a dit qu’il voulait développer le club d’ici un an ou deux.

Le club mettra-t-il la main au portefeuille…

Ça, faut demander au président ce qu’il compte faire…

On vous a vu prendre des contacts lors de la venue de Vojvodina à Bascharage…

L’entraîneur-adjoint de Vojvodina est un vieux copain, mais j’avais perdu son numéro…

Samedi, Pétange se retrouvera face à Esch. Qu’espérez-vous?

Je ne suis là depuis même pas trois semaines et j’ai quelques absences comme François (Eschmann), Konstantinos (Giannopoulos) et Manel (Cirac). Du coup, le résultat ne sera pas le plus important. Ce qui importera sera le jeu pratiqué par l’équipe.

Au fait, vous fumez toujours autant?

Oui, je fume toujours mon paquet par jour.

Charles Michel

Le programme

Samedi

19  h : Redange (+3) – Berchem

20  h : Grevenmacher – Schifflange

20  h  30 : Pétange – Esch

Dimanche

17  h : Bettembourg (+3) – Diekirch

18  h : Mersch – Standard

19  h : Rumelange (+3) – Dudelange (à Kayl)

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