[Handball] Esch en toute logique

Tombeur ce mercredi soir de Dudelange (30-26), le tenant du titre défendra sa couronne, samedi, en finale de la Coupe de Luxembourg.

Le rythme du début de rencontre a du mal à s’intensifier. Jusqu’à ce que les joueurs eschois, s’appuyant sur des passes longues, prennent deux buts d’avance sur un retourné acrobatique de Krier (4-2, 12e). Les mouvements offensifs des joueurs d’André Gulbicki deviennent de plus en plus efficaces malgré la présence dans le but d’Herrmann, décisif à deux reprises sur des jets de sept mètres. Du côté dudelangeois, on tente de s’accrocher et la réaction vient surtout du bras d’Ilic qui permet à son équipe de refaire une partie de son handicap (7-6, 17e). Au fil des minutes, on sent néanmoins les champions du Luxembourg légèrement au-dessus, mais ces derniers semblent gênés au moment de la finition par les parades d’Herrmann. Le dernier rempart dudelangeois, en feu, ne peut cependant rien quand, à force de se faire grappiller des ballons, ses coéquipiers permettent à Muller et Barkow en contre de donner quatre buts d’avance au Handball Esch (11-7, 23e).
Loin d’abdiquer, les joueurs de Nikola Malesevic tentent de ramener leurs adversaires à la raison en mettant les barbelés en défense. Hippert profite même d’une supériorité numérique pour marquer dans le but vide (11-9, 26e). Si bien qu’au moment de quitter le parquet pour la pause citron, les jeux sont loin d’être faits (13-11). Seulement voilà, dès le début de la seconde période, Dudelange balbutie son handball au point d’encaisser un cinglant 4-0 sur des réalisations de Krier, en décalage sur son aile, d’Agovic et de Bock (17-11, 34e). Il faut un recadrage de Nikola Malesevic pour voir Dudelange et Ilic stopper l’hémorragie (17-12).

Dudelange s’accroche mais ne parvient pas à revenir

Pas suffisant cependant pour déloger Esch de la route vers le succès. En s’opposant à une défense peu agressive, Agovic et Bock continuent à imposer le rythme de leur équipe. En face, on a toutes les peines du monde à retrouver ses sensations, excepté Ilic (9 buts) qui continue de trouver le chemin des filets. C’est au moment où Hoffmann lui emboîte le pas que le HBD place un coup d’accélérateur dont on ne le croyait plus capable. En à peine quatre minutes, les Bleus retrouvent un état de grâce pour revenir tout près (21-19, 46e).
C’est finalement vers une fin de rencontre incertaine que l’on se dirige malgré le scénario du début de deuxième acte. Tour à tour, Ilic et Agovic font fructifier leur compteur but (26-23, 53e). Si Dudelange a crânement joué sa chance, la machine eschoise s’est remise en route en fin de match pour contrôler la partie en reprenant petit à petit les devants. Dire que la soirée fut une formalité pour Esch serait exagéré (30-26).

Gilles Tarral

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