[Play-off titre, 7e j.] Battus par Berchem (27-28), les Red Boys ont définitivement dit adieu au titre.
Avec quatre points de retard sur Esch avant le coup d’envoi vendredi soir, les Red Boys n’avaient le droit à aucun faux pas afin d’entretenir l’espoir, aussi infime soit-il, de pouvoir conserver leur couronne. Mais voilà, le champion en titre s’est pris les pieds dans le tapis, chutant face à un adversaire ne lui étant pas forcément supérieur, mais qui aura eu le mérite d’y croire jusqu’au bout. De croire en son étoile qui, l’espère-t-il, éclairera sa route vers l’Europe.
Les projecteurs du centre sportif d’Oberkorn ont surtout mis en lumière l’incapacité du champion en titre à retrouver le niveau qui était le sien lors de la saison régulière. Trois défaites en sept matches de play-off titre, c’est évidemment trop pour pouvoir jouer la gagne. « Le titre c’est fini ! On ne peut pas égaliser à chaque match à la dernière seconde », déclarait Gilles Thierry. Le capitaine differdangeois, contrairement à certains membres de son club, ne souhaite pas faire du corps arbitral le coupable idéal en ce genre de circonstances : « On a commis beaucoup trop de pertes de balle en première mi-temps. En seconde, on est à +3 (16-13), puis on est menés 22-24, puis on repasse devant… C’était un match sens dessus dessous ! » Un match sur lequel les Red Boys, comme effacés, n’ont jamais réussi à poser leur empreinte. Une impuissance générant une certaine frustration qui, au coup de sifflet final, laissera place à la colère de certains. Des noms d’oiseaux ont fusé vers MM. Lentz et Rampin, mais aussi vers la table des officiels. Des propos ne volant pas bien haut…
Differdange s’est donc privé d’un duel au sommet, samedi prochain à Lallange. En cas de succès probable contre Pétange ce samedi, Esch comptera six points d’avance à trois journées de la fin. Et donc, à moins d’un miracle…
Le 18 mars, en leur infligeant leur première défaite (37-28) dans ce play-off, Berchem avait plongé un peu plus encore les Red Boys dans le doute. Vendredi, la bande à Guillaume a fini le travail. Et ce sous les yeux de Holger Schneider, l’entraîneur eschois…
Charles Michel