[Football] Metz, deux à la suite

Le FC Metz a signé, samedi soir sur la pelouse de Reims (0-1), un deuxième succès consécutif en deux matches de L1. Qui lui permet de respirer un peu en championnat.

Les Messins avaient le sourire à l’issue de cette 21e journée de Ligue 1. Il faut dire que la soirée a été bonne pour les hommes de Vincent Hognon, qui repartent du stade Auguste-Delaune avec les trois précieux points de la victoire. Un succès qui s’est dessiné rapidement puisque Habib Diallo, le meilleur marqueur du club lorrain, n’a mis que trois minutes à trouver le chemin des filets, d’une tête rageuse qui a trompé Rajkovic, le portier reimois. Face à une pâle formation, les Messins auraient même pu s’imposer sur un score plus large, sans quelques parades décisives du gardien. Reims a certes, dominé les débats mais sans jamais se montrer réellement dangeurex.

À l’issue de la rencontre, Vincent Hognon, l’entraîneur du FC Metz, ne cachait pas sa satisfaction : «Je suis très satisfait des éléments qu’on a mis dans cette victoire, en matière d’investissement et de discipline. Notre début de match est très réussi, on avait insisté là-dessus. On savait que contre un adversaire comme Reims, qui est la meilleure défense du championnat, il ne faut pas être mené au score rapidement. On a su marquer rapidement et bien défendre ensuite, ça galvanise. Au final, on a eu plus de grosses occasions que Reims. Cette victoire, en plus de la précédente (face à Strasbourg), nous fait du bien au moral. D’un point de vue comptable, c’est bien mais il ne faut pas croire que c’est fini. Il faut avoir beaucoup d’humilité, être toujours vigilant et guetter le moindre relâchement. Pour décrocher le maintien, on sera les premiers acteurs de notre destinée.»

«On permet à Metz de s’installer et de rentrer dans leur plan de jeu»

Évidemment, l’ambiance n’était pas la même pour son homologue reimois, David Guion :  «C’est un scénario très défavorable car d’entrée de jeu, on permet aux Messins de s’installer dans le match et de rentrer dans leur plan de jeu, à savoir nous surprendre au bout de la 3e minute et nous contrer. Malgré tout, on a eu 87 minutes pour égaliser mais on a été inoffensif. On aurait pu jouer longtemps sans trouver l’ouverture. On sait qu’on est en difficulté offensivement mais il faut se sacrifier devant le but, aller chercher les ouvertures et provoquer des fautes. Certains garçons doivent retrouver leur niveau, d’autres l’élever. Tant qu’on ne réussira pas à trouver cette solution offensive, on souffrira. Je le dis depuis le début, c’est indispensable de recruter un buteur, un finisseur avec de l’expérience qui donne de la confiance aux joueurs. C’est encore plus évident ce soir.»

Cette journée a également été marquée par un lourd revers pour Robert Moreno, l’entraîneur de Monaco, qui a pris une claque à domicile (3-1), alors que Marseille, dauphin du PSG, qui se rend à Lille ce dimanche soir, a  concédé le match nul et vierge face à Angers. Un match qui s’est déroulé le maître à jouer marseillais, Dimitri Payet. Et à l’issue du match, André Viollas-Boas a reconnu que son équipe avait besoin de Dimitri Payet : «Barcelone est Messi-dépendant, la Juve est Ronaldo-dépendant, si on est Payet-dépendant, je n’ai pas de problème à l’assumer», a-t-il confié.