Flèche du Sud : Sergio Sousa n’a plus qu’à assurer

Après la chute massive de la veille, le peloton a repris la course.

La meilleure façon de reprendre la course, c’est encore de ne pas se poser de questions. Et de se lancer guidon en avant dans la bagarre. La grande étape étape du Nord ayant été annulée, il restait aux grimpeurs une seule occasion. Cette 4e étape, entre Rosport et Echternach. Les attaques ont fusé, le peloton sous l’effet d’une lourde chaleur, a volé en éclats.

Le leader Twan Van Den Brand a perdu son tricot. Seul rescapé de l’attaque magistrale de Rumelange, dans la deuxième étape, l’Allemand Raphaël Freienstein (Kuota-Lotto), reste placé.

Deux hommes ont raflé la mise. Le Portugais de l’équipe Vorarlberg Sergio Sousa et le Belge de l’équipe Differdange-Losch, Serge De Wortelaer, un grimpeur de poche comme on n’en fait plus. Les deux échappés qui étaient d’un groupe d’une douzaine d’hommes à l’approche du circuit final sont restés hors de portée. Et dans la principale difficulté de l’ultime boucle, c’est Sousa, le plus costaud, qui fila décrocher un bouquet qui devrait faire de lui le vainqueur final de cette Flèche du Sud.

Une Flèche du Sud qui a repris une bouffée d’oxygène après le chaos de la veille provoquée par une chute massive, de nombreuses blessures et l’annulation de l’étape.

Côté luxembourgeois, Alex Kirsch (Stölting), le premier d’entre eux au classement général pointe à la 30e place. « Comme souvent, j’ai souffert sous la première grosse chaleur », expliquait-il.

Sergio Sousa succèdera-t-il ce dimanche à Esch-sur-Alzette, terme de la course, à l’Espagnol Victor de la Parte, qui portait déjà les couleurs du Team Vorarlberg ? « Il y a de fortes chances », répondait Serge De Wortelaer, samedi en fin d’après-midi à Echternach.

Rappelons néanmoins qu’un invraisemblable retournement de situation s’était produit l’an passé. Mais bon…

Denis Bastien