Dino Toppmöller a sous-entendu que le poste de gardien pourrait changer. Et ce dès ce jeudi soir, face à l’Olympiakos au Josy-Barthel.
« Toujours la même question. » Le petit sourire de Dino Toppmöller disait qu’il s’y attendait, pourtant, à cette interrogation sur l’identité du gardien de but contre l’Olympiakos. Elle se pose un peu depuis que Landry Bonnefoi a débarqué justement pour apporter son expérience de ce genre de rencontre. C’est d’ailleurs pour ça que son club a consenti un effort financier.
Alors forcément, puisque Bonnefoi a «réalisé un bon match amical contre le FC Metz et a progressé beaucoup» lors de la trêve internationale et qu’il ne peut toujours pas postuler pour les matches en DN, Dino Toppmöller en vient à prôner la même solution que Luc Holtz en sélection avec son duo Moris-Schon : «Nous devons les garder concentrés tous les deux pour la suite de la compétition. Il est donc possible qu’il y ait un changement.»
Une petite concession à son équipe type que le technicien allemand ne s’était autorisée ni contre le Milan AC ni à Séville. Bon, il précise : «Ce n’est pas encore sûr à 100%.»
Mais Bonnefoi, arrivé le 30 août au club et qui attend un premier match officiel, doit littéralement piaffer d’impatience. Alors que Frising, qui a répété à l’envi ces dernières semaines qu’il avait «prouvé qu’on peut lui faire confiance» et expliqué qu’il ne voyait «pas de raison de changer», n’a pas dû trouver beaucoup de raisons de se réjouir de cette mise au point de son coach : «Cela n’a rien à voir avec les prestations de Joé.»
Julien Mollereau