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[Cyclo-cross] Fin de saison haletante pour Majerus


La championne nationale est rassurée sur sa condition. (Photo Luis Mangorrinha)

Christine Majerus s’est imposée mardi dans l’épreuve dames du cyclo-cross de Pétange, pour la troisième fois consécutive. Malgré une chute qui aurait pu mal se terminer, elle a assuré. La voilà repartie dans une bonne spirale.

Il suffisait de suivre sa course, dimanche soir à Diegem, pour comprendre qu’un déclic s’était opéré chez Christine Majerus. Non seulement elle s’était payée une belle remontée, mais avait retrouvé en fin de course son mordant pour finir mordant. Son succès, son troisième succès d’affilée dans l’épreuve internationale de Pétange, rentre dans cette dynamique. La fin de saison devrait donc rester haletante pour la championne nationale.

Tout semble aller parfaitement pour vous en ce moment ?

Oui, cela fait trois jours que ça va mieux. C’est vrai que ces deux dernières semaines c’était difficile, notamment sur les deux manches de Coupe du monde. J’ai été malchanceuse à Namur (22e) et puis à Zolder, c’était une légère catastrophe (25e). C’était un peu frustrant. Mais j’ai fait une belle course dimanche, à Diegem (8e). Et à Pétange, j’ai fait une course régulière. Je me suis payé une petite chute qui m’a fait un peu peur. Dans l’avant-dernier tour, j’ai chuté assez lourdement. Je ne l’avais pas vu venir, mais plus de peur que de mal. Mais finalement, c’est mon mécano qui aura un peu de travail pour redresser mon dérailleur arrière (elle sourit).

Votre forme ascendante est-elle le fruit d’une planification particulière ?

Je ne sais pas (elle sourit). Non, je pense que je me trouve en ce moment dans une période où j’enchaîne les courses. Cela m’a toujours profité. J’en ressors avec une bonne forme. Ça va bien jusqu’à ce que cela n’aille pas bien. Je ne peux pas toujours prévoir ça. Ça a toujours marché jusqu’ici donc je me dis que ça va encore marcher cette année. Ce qui change un peu cette année, c’est la grande densité chez les filles. En comparaison, je perds environ cinq places par rapport à l’an passé. C’est nouveau et il me faut également gérer ça et grappiller des courses à gauche et à droite. Cela devient de plus en plus dur.

Quel sera la suite de votre programme ?

Ce mercredi je vais courir comme l’an passé en Suisse (NDLR: à Meilen, où elle s’était d’ailleurs classée deuxième l’an passé) et puis, dimanche, je vais m’aligner dans l’épreuve internationale de La Mézière. Et ensuite, il sera question des championnats nationaux avant de retrouver la Coupe du monde.

Recueilli par Denis Bastien

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