[Cyclisme] – Didier reprend et retrouve Schleck et Gastauer

Tiens, tiens, revoilà Laurent Didier avec un dossard sur le dos… Depuis le 7 février et la fin du Herlad Sun Tour, en effet, le Dippachois de l’équipe Trek-Segafredo était sevré de compétition. Mais pas d’entraînement.

« J’ai profité du soleil australien jusqu’au bout, presque jusqu’au moment de reprendre l’avion. Une fois arrivé au Luxembourg, je ne suis resté que quatre jours et je suis parti comme prévu pour la région niçoise où je suis resté ces deux dernières semaines. J’ai roulé pendant la première semaine avec mon coéquipier Julien Bernard. Puis la deuxième, tout seul même si j’ai croisé un jour le Français Arthur Vichot et un autre, quatre coureurs de l’équipe Cofidis », raconte Laurent.

Le Dippachois a fait ses comptes. Ces trois derniers mois, entre les camps d’entraînement, son séjour australien puis son stage d’entraînement personnel, dans le sud de la France, il n’aura passé que dix-huit jours chez lui!

Évidemment, le manque de compétition lui pèse. « J’ai sans doute perdu le rythme car l’entraînement ne peut pas remplacer la course, explique-t-il. Sur les deux courses du week-end je risque de souffrir, mais de toute façon, je prends ça comme d’une remise en route avant Paris-Nice. Ce qui importe, c’est que j’ai pu rouler beaucoup ces derniers temps dans de bonnes conditions. Et je ne suis pas tombé malade, même si je me méfie car la météo ne sera pas bonne ce samedi (Classic Sud Ardèche-Souvenir Francis Delpeche) et encore moins bonne dimanche (Drôme Classic) .»

Laurent Didier va retrouver son coéquipier et compatriote Frank Schleck. Et encore Ben Gastauer (AG2R la Mondiale), lequel travaillera pour son leader, un Romain Bardet très ambitieux.

Logique, ces trois-là se retrouveront sur le prochain Paris-Nice. Ces deux courses d’un jour, au profil hérissé seront donc autant d’entraînements améliorés. « C’est même souvent sinueux et, d’après mes renseignements, l’arrivée de la première étape peut même s’avérer dangereuse », note un Laurent Didier comme toujours très prévenant.

Denis Bastien