Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
L’épreuve comportant des passages pavés devrait convenir à Alex Kirsch, «s’il a récupéré du week-end», prévient Thierry Marichal.
Joint mardi en début d’après-midi, Thierry Marichal, directeur sportif de l’équipe Veranclassic ne savait pas encore que la formation wallonne ne serait pas invitée par les organisateurs du Tour des Flandres mais comme par prémonition, il eut un éclair inspiré.
«Si on est invité c’est bien, mais je préfère encore qu’on soit en mesure de remporter des courses comme une Coupe de France. Et le week-end du Ronde, il y a d’autres courses (Volta Limburg Classic le 1er avril et la Roue Tourangelle le 2 avril)…» Car c’est justement sur ce terrain-là que les coéquipiers d’Alex Kirsch, ont fait des merveilles : Justin Jules la semaine dernière sur la première étape du Tour de Provence et Sébastien Delfosse, dimanche dans la Drôme Classic.
«On ne pouvait pas faire beaucoup mieux, rappelle Thierry Marichal. C’est toujours important pour une équipe comme la nôtre de bien commencer une saison. Surtout qu’en mars, avril nous aurons un programme belge qui ne sera pas simple. Il deviendra alors plus difficile de gagner des courses. On avait bien travaillé cet hiver dans l’optique de démarrer fort. Et puis il faut garder les pieds sur terre. C’est bien d’être invité à disputer un Tour des Flandres, mais au mieux, on peut se retrouver dans l’échappée matinale. Quelquefois c’est mieux d’évoluer à son niveau et de pleinement s’exprimer. Je suis d’avis qu’il convient de ne pas griller les étapes…»
«On verra comment il aura récupéré»
Si en Wallonie, l’invitation de l’équipe Vérandas Willems au lieu de Véranclassic faisait causer mardi sur les réseaux sociaux, les dirigeants avaient manifestement pris les devants. C’est mieux ainsi. Et dès ce mercredi, sur les routes d’un Grand Prix Samyn qu’on annonce pluvieux et boueux, on devrait revoir à l’œuvre Alex Kirsch et ses coéquipiers. Alex Kirsch, parlons-en avec son directeur sportif.
«Je suis très satisfait de ce garçon, que, je l’avoue, je ne connaissais pas. J’ai compris dans les stages hivernaux qu’il était très sérieux. C’est un coureur très professionnel qui sait ce qu’il veut. Il dispose d’un très bon esprit d’équipe», note Marichal.
Un esprit d’équipe qu’on devrait retrouver sur ce Samyn nouvelle génération que Thierry Marichal redoute un peu. «Je préférais nettement l’ancien parcours, tranche-t-il. C’est évident que les secteurs pavés avec la pluie et la boue, cela va générer des chutes.» Voici au moins un point de discordance avec Alex Kirsch qui devrait pour sa part, se sentir comme un poisson dans l’eau. «On verra comment Alex aura récupéré du week-end. Cela laisse généralement des traces dans l’organisme», conclut ainsi Thierry Marichal.
Denis Bastien
Tom Wirtgen et les Leopard entrent en scène
Après un bon stage du côté de Majorque, c’est l’heure de la rentrée pour les coureurs de Tom Flammang qui s’alignent donc aujourd’hui sur le Grand Prix Samyn. Dans l’équipe luxembourgeoise, on retrouve deux coureurs luxembourgeois, Gaetan Pons (qui possède la double nationalité belgo-luxembourgeoise mais participera en juin prochain au championnat du… Luxembourg pour la première fois) et Tom Wirtgen.
«On s’est bien entraîné et je pense que la base pour la saison est là, note Tom Wirtgen. Maintenant, ce sera notre course de reprise et on va retrouver des équipes plus fortes que la nôtre et surtout des coureurs qui ont plusieurs courses dans les jambes.» Ce n’est pas faux, il serait étonnant que les Leopard puissent peser sur la course, tout au moins sur le final. «On va essayer de prendre l’échappée, ce sera déjà pas mal», glisse ainsi Tom Wirtgen, lequel devrait se montrer à son aise sur les secteurs pavés.
Dans tous les cas, en fin de semaine, il rejoindra la Grèce puisqu’il fera partie de l’équipe qui participera dimanche au Grand Prix de Rhodes (1.2) puis au Tour de Rhodes (10-12 mars).
D. B.
