«Ibra» en est à 18 buts inscrits en 14 rencontres disputées cette saison (toutes compétitions confondues). Forcément, il va être très surveillé ce samedi, à 18 heures, lors de la rencontre Wiltz-Jeunesse.
Sébastien Grandjean, entraîneur de la Jeunesse :«là, il aura à faire à des défenseurs de BGL Ligue»
Pompier de service pour ce seul match de Coupe, Sébastien Grandjean connaît forcément bien Sanel Ibrahimovic. Celui qui a pris la suite de Nicolas Huysman le week-end dernier l’a même eu comme joueur quelques mois, lors de l’arrivée de l’attaquant bosnien à la Frontière à l’été 2012. Avant de le suivre par la suite au gré de ses performances en DN.
«Je le connais par cœur», glisse l’entraîneur belge à propos de son ancien attaquant. «J’aime beaucoup son mental, celui d’un buteur qui bosse, qui ne lâche rien.»
Et comment on gère un tel attaquant quand il est dans son état de forme actuel? «D’abord avec le fait qu’il aura cette fois affaire à des défenseurs de BGL Ligue. Et puis, on respectera son état de forme, tout en affichant un comportement adéquat par rapport à celle-ci.» Sous-entendu, «Ibra» ne risque pas de passer une fin d’après-midi de tout repos…
« »Ibra », c’est « Ibra ». Ce n’est pas un dribbleur, un attaquant qui joue sur sa vitesse ni un créateur. C’est un gars qui est toujours là où il faut dans la surface. Il manque de fondamentaux, du fait qu’il s’est mis au foot assez tard. Il a beaucoup bossé, appris sur le tas. Et en partant d’aussi loin, ce qu’il a réussi est juste remarquable.»
Michel Schenk, président de Wiltz : « Au-delà du nombre de buts, il rapporte des points»
«Si on s’attendait à le voir marquer autant en le faisant revenir cet été? On n’est jamais sûr mais on l’espérait, oui», lance Michaël Schenk, le président de Wiltz, qui a obtenu le prêt du joueur de la part du F91 pour cette saison mais a déjà un accord pour la suite. «On connaît ses qualités et on lui fait confiance. Sa mentalité est incroyable. C’est un garçon qui sait ce qu’il doit à ce club et lui rend bien. Un véritable exemple! »
Schenk insiste aussi sur le côté… collectif du buteur. «Il pourrait avoir atteint un total de goals bien supérieur cette saison. Mais plutôt que de marquer lui-même, il a souvent choisi de donner le ballon à un équipier afin de mettre celui-ci en confiance. Dans le fond, ses buts, ce sont généralement ceux qui font la différence. Le 1-0, 2-1 ou 3-2. Il est là quand cela compte vraiment. Au-delà du nombre de buts, il a surtout rapporté des points.»
Julien Carette