Le Real Madrid a été accroché par le club belge au stade Bernabeu et regarde le PSG filer, dans le groupe A. Dans le choc de la soirée, le Bayern a surclassé Tottenham.
Zinedine Zidane et ses joueurs ont frôlé le 0 sur 6 ! Menés 2-0 à la fin de la première période avec deux buts gags avec un attaquant (le Nigérian Emmanuel Dennis) qui a soit raté complètement son contrôle et marqué un peu sans le vouloir (0-1, 9e) ou manqué de tomber en conduisant mal son ballon avant de piquer miraculeusement le cuir au-dessus de Courtois, à la suite d’une perte de balle plein axe de Modric (0-2, 3-9e).
Dans une deuxième mi-temps à sens unique, forcément, il a tout de même fallu qu’Areola, entré dans les buts à la place de son coéquipier belge, sorte le grand jeu pour annihiler une balle de 0-3 avant que Sergio Ramos ne réduise le score de la tête dans une position qui tenait plus du hors-jeu que de la position licite (1-2, 55e). Mis sous pression, Bruges tenait jusqu’à un coup franc aux 35 mètres et une tête rageuse en lucarne de Casemiro (2-2, 85e), alors que leur hôte venait de se retrouver à dix. Pourtant, les Merengue ont encore failli tout perdre lorsqu’ils ont oublié, plein axe, sur coup franc, Siebe Schrijvers, ancien coéquipier de Laurent Jans à Beveren à peine entré, qui expédie sa demi-volée à côté alors qu’il est seul aux six mètres.
Le Real a quand même perdu encore du terrain dans l’opération. Déjà battu sèchement par le Paris Saint-Germain (3-0) lors de la 1re journée, il l’a regardé un peu plus tard dans la soirée s’imposer du côté de la Turquie, contre le Galatasaray, dans une chaude ambiance et grâce au premier but de Mauro Icardi pour ses nouvelles couleurs. En début de deuxième mi-temps, l’attaquant argentin a inscrit le seul but de la rencontre.
Le show Gnabry à Londres…
Enfin, dans le gros choc de la soirée, le vice-champion d’Europe, Tottenham, a ouvert le score contre le Bayern grâce à un tir à ras de terre croisé de Son (1-0, 12e) après une grosse perte de balle de Tolisso, plein axe. Mais il a été très vite repris, dépassé puis surclassé, alors qu’il ratait énormément de petites occasions.
Pris en défaut de réalisme, il a regardé Kimmich trouvé un superbe angle de frappe (1-1, 15e) puis Lewandowski scorer en pivot juste avant de retourner aux vestiaires (1-2, 45e). Vint ensuite le show Gnabry, auteur de deux buts en deux minutes (53e et 55e). Avec ses 60 % de possession de balle, les Munichois avaient de quoi voir venir même après le penalty de Kane (2-4, 61e). Gnabry en rajoutera d’ailleurs un troisième à la 83e, en contre et tout en vivacité (2-5) avant que Lewandowski ne fasse basculer ce match dans une vraie correction sur un contre divin en une touche (2-6, 88e), puis que Gnabry, en mode puissance 4 ne le hisse au rang d’humiliation (2-7, 88e) d’un tir à l’entrée de la surface. Une hiérarchie s’est dessinée, dans le groupe B.
LQ