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Carlos Fangueiro : « Pétange, c’est un collectif fort »


"S'il y a bien une chose que j'ai comprise, c'est qu'il n'y a pas de match facile en BGL Ligue". (photo LQ)

Seule équipe avec Strassen à avoir réussi un 6 sur 6 pour débuter 2019, Pétange s’est replacée dans le top 6. Avant de se déplacer dimanche chez un Differdange doublé au classement.

Après avoir pris la suite de Baltemar Birto à la trêve, Carlos Fangueiro (42 ans) a parfaitement réussi ses débuts d’entraîneur avec les deux victoires 3-0 face à Hostert et au Hamm Benfica. Pas de quoi cependant faire oublier ses principes à l’ancien joueur pro portugais.

Votre excellent départ vous a replacé dans le top 6 de la BGL Ligue, à trois points de la quatrième place et plus si loin du leader eschois. De quoi retrouver des ambitions ou vous êtes plutôt du genre à calmer le jeu ?

Carlos Fangueiro : Je suis obligé de vous dire que je suis content de ne plus être qu’à trois unités du top 4 de notre championnat, sinon je mentirais. Et honnêtement, je ne m’attendais pas à revenir aussi vite à cette sixième place. On s’y trouve désormais grâce au bon travail que nous avons effectué, mais aussi à cause des points laissés çà et là par nos adversaires. Après, il faut bien rester les pieds sur terre !

Certains diront aussi que lors de ces deux premières journées vous avez croisé deux des trois derniers du classement…

Moi, je ne réfléchis pas comme ça. Cela fait sept ans que je suis au Luxembourg et s’il y a bien une chose que j’ai comprise, c’est qu’il n’y a pas de match facile en BGL Ligue. Même pour des clubs comme le Progrès ou une Jeunesse qui a été, à mes yeux, l’équipe la plus forte durant la première partie de saison. Les résultats du week-end dernier nous l’ont encore montré. Si tu te dis que ça va le faire, tu vas droit à une déconvenue. Il n’y a qu’une seule vertu pour l’emporter : travailler !

Désormais, vous avez droit à deux beaux tests avec tout d’abord, dimanche, un déplacement chez un Differdange en nette perte de vitesse, avant de recevoir le leader, le Fola…

Le plus difficile, c’est toujours le prochain match. Je dis toujours ça (il sourit). Les derniers résultats nous montrent une équipe differdangeoise au ralenti ? Oui, c’est vrai. Mais ce n’est pas un petit club ! Le FCD03, c’est une structure énorme, des conditions de travail incroyables, un coach que j’admire sincèrement, de bons joueurs et un beau stade. Un club qui, pour moi, doit toujours se battre pour évoluer dans le top 3 national. Le Fola ? Ils ont réussi une sacrée remontée avec Jeff Strasser. Mais tout ça, on y pensera dans une semaine (il sourit).

Vous venez aussi d’inscrire six buts en l’espace de deux matches. Et ce, alors que vous en étiez à 16 sur les 13 premières rencontres. Vous avez retrouvé de l’efficacité offensive en même temps que l’attaquant qui vous manquait, avec l’ancien international gambien « Ibou » Sawaneh…

On avait un souci à la conclusion, oui. On n’a pas beaucoup marqué sur la première partie de saison. Ibou est venu apporter ses qualités, son exigence aussi. Offensivement, on a bossé beaucoup les automatismes et l’animation. Mais j’ai aussi deux autres attaquants, avec Semsudin (Dzanic) et Adnan (Basic), sur lesquels je compte. Ils vont nous aider. Je suis content et fier du boulot de tout le monde. Pétange, c’est un collectif fort. Tout le monde apportera sa pierre.

Entretien avec Julien Carette

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