Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Laissé libre par Wiltz, qui n’a pas encore officialisé son départ, Miguel Dachelet donne sa priorité à la BGL Ligue, où il estime avoir encore beaucoup à donner.
Alexandre Roselli, Tiago Ferreira, Keinus Bunga, Alexandre Ippolito, Sasha Diakiese ou Mathieu Cornet : tous ont déjà eu droit il y a quelques jours à un petit mot d’adieu sur les réseaux sociaux de la part du FC Wiltz, qu’ils quitteront cet été. Pas le capitaine nordiste Miguel Dachelet, qui a pourtant été averti jeudi de la semaine dernière que son contrat ne serait pas prolongé.
S’il accepte ce choix («C’est le foot») dont il avait fini par se douter, le défenseur central belge de 34 ans s’étonne toutefois que son futur ex-club, avec lequel il a compilé 88 matches en trois saisons et demie (depuis janvier 2019) dont deux de BGL Ligue, ne l’officialise pas.
Car ce silence entretient selon lui le flou autour de sa situation contractuelle, et freine les éventuelles discussions avec d’autres écuries, notamment en BGL Ligue où quelques clubs seraient intéressés : «Quand on te pose des questions, que tu dis que tu es en fin de contrat mais qu’il n’y a pas d’officialisation, ta parole est un peu mise en doute.»
Ce dont Dachelet ne doute pas, en revanche, c’est de sa volonté de poursuivre sa carrière, ce d’autant qu’il sort de deux saisons presque sans blessure – si ce n’est «un pépin à cause du travail» –, auréolées de 55 apparitions sur 60 possibles en championnat (plus deux matches de Coupe).
Temps de jeu et ambition, la double priorité
«Je me sens super bien, en forme, alors je ne vois pas pourquoi je devrais arrêter, assure le joueur formé au Standard. Je n’ai qu’une envie : continuer. J’ai quand même été pro, ça a donc été une partie de ma vie! Je veux continuer à prendre du plaisir.» De préférence au Grand-Duché, sa «première option».
«J’ai encore le niveau pour jouer en BGL Ligue, même dans les meilleurs clubs, poursuit-il. Sur mes trois saisons à Wiltz, la dernière a été la plus difficile, beaucoup de choses ont fait que ça n’a pas été. Mais j’ai encore beaucoup à donner : j’étais quand même capitaine!»
Sans revendiquer de statut, le désormais ancien Wiltzois aspire cependant à deux choses, qui dicteront son choix : le temps de jeu, et le projet. «À partir de 30 ans, estime le Belge, le but, ce n’est pas de jouer un match de temps en temps. Je sais que j’ai le niveau pour évoluer dans n’importe quel club de BGL, et même dans un club juste en dessous, mais qui est ambitieux. Le club doit être ambitieux.»
Reste que «la plupart des clubs misent sur les jeunes». Une tendance guidée par leurs limites économiques du moment, et que «le covid et la guerre ont accentué», mais qui n’effacera pas chez lui cette conviction : «Un bon mix entre expérience et jeunesse, ça peut super bien marcher». Avis aux amateurs.
